Malgré la vente d'énergie qui fleurit et un vent d'éoliennes dans le dos, le producteur Boralex (T.BLX) voit ses profits reculer de 6% au premier trimestre.

Malgré la vente d'énergie qui fleurit et un vent d'éoliennes dans le dos, le producteur Boralex [[|ticker sym='T.BLX'|]] voit ses profits reculer de 6% au premier trimestre.

La compagnie de Kingsey Falls empoche un gain de 9,2 M$ ou 25 cents par action de janvier à la fin de mars, comparativement à 9,8 M$ à la même période l'an dernier.

L'entreprise a tiré de la production d'énergie des revenus en hausse de 8% à 55 M$.

Les résultats souffrent de taux de change défavorables, du coût des résidus du bois et de revenus non récurrents enregistrés l'an dernier. Sans ces facteurs, les revenus augmentaient de 18%.

La croissance est quand même au rendez vous.

Le secteur éolien donne de plus en plus d'énergie grâce à la production accrue au sein des sites existants et à la mise en services de la ferme de la Citadelle. Aussi, Boralex a remporté la semaine dernière une entente de 272 megawatts avec Hydro-Québec pour la Seigneurie de Beaupré.

Les centrales hydroélectriques et les résidus du bois ont procuré des hausses de revenus, tandis que le secteur du gaz naturel a connu une bonne croissance grâce à des prix de vente en hausse pour l'électricité et la vapeur.

«Nous sommes confiants que l'année 2008 devrait donner lieu à un bon rendement de Boralex en raison de nos efforts continus pour l'amélioration de l'efficacité de nos centrales alimentées en résidus de bois et de la contribution croissante du secteur éolien», indique Patrick Lemaire, PDG de Boralex.

Le 31 mars, la compagnie détenait une encaisse et des équivalents de 70,5 M$, en baisse de 11% depuis le 31 décembre. Pour les mêmes dates, la dette à long terme avait gonflé de 7,8% à 160 M$.

L'action de Boralex a terminé la séance de vendredi à 17,16 $ à la Bourse de Toronto.