La Caisse de dépôt et placement a fait le plein d'actions de BCE (T.BCE) lors du dernier trimestre alors que le titre pointait en bas de l'offre d'achat faite par les acheteurs du géant des télécoms.

La Caisse de dépôt et placement a fait le plein d'actions de BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]] lors du dernier trimestre alors que le titre pointait en bas de l'offre d'achat faite par les acheteurs du géant des télécoms.

Le bas de laine des Québécois a acheté un million d'actions de la Montréalaise dans le trimestre conclut le 30 septembre augmentant sa participation de 25% dans BCE, selon les chiffres de la Securities and Exchange Commission.

C'est ce que révèle l'agence Bloomberg dans sa parution Internet de jeudi.

Les 5,2 millions d'actions de BCE que détient la Caisse de dépôt avaient une valeur de 178 M$ à la fin du trimestre.

BCE qui est la plus importante compagnie de téléphone au Canada, a accepté l'année passée d'être achetée par un groupe d'investisseurs mené par Teachers, le régime de pensions des enseignants ontariens, pour 51,7 G$.

L'offre du consortium était de 42,75 $ l'action alors que le titre de BCE pointait à 37,76$ à la mi-journée à la Bourse de Toronto, en hausse de 46 cents.

Il a été impossible d'en savoir davantage sur cet investissement alors que la Caisse de dépôt a indiqué ne pas vouloir s'étendre «sa gestion active».

«Nous ne commentons pas chacune de nos actions», a répondu Maxime Chagnon, porte-parole de l'institution.

BCE rassure les marchés sur la transaction

Par voie de communiqué, BCE a rassuré le marché il y a quelques jours alors que l'entreprise a souligné qu'elle anticipait que la transaction soit conclue le 11 décembre prochain.

BCE avait également indiqué qu'elle a commencé la mise à la poste de documents concernant la conclusion de la transaction avec Teachers.

Dans cet envoi, BCE décrivait la manière qui devait être utilisée par les actionnaire pour recevoir «la contrepartie applicable en échange des actions ordinaires ou privilégiées de BCE qu'ils ont déposées».

Plusieurs ont émis des doutes sur le financement de la transaction alors que les marchés mondiaux s'enlisent au rythme d'une crise financière qui s'éternise.