L'agence de notation de crédit DBRS a maintenu la cote de Bombardier (T.BBD.B) à BB, lui refusant pour l'instant l'accès aux cotes de qualité supérieure.

L'agence de notation de crédit DBRS a maintenu la cote de Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] à BB, lui refusant pour l'instant l'accès aux cotes de qualité supérieure.

L'agence torontoise a souligné que la dette de Bombardier restait élevée et que ses perspectives d'affaires demeuraient incertaines dans une économie mondiale au ralenti et un marché du crédit en bouleversement.

«Nous ne croyons pas que les données de crédit permettent d'accorder une cote de qualité supérieure en ce moment», a expliqué le vice-président de DBRS, Jarrett Bilous.

En plus de la cote de BB, DBRS a assigné aux débentures de premier rang de l'entreprise la cote de RR4.

Selon M. Bilous, rien ne permet de justifier une hausse de cote en ce moment, parce qu'il est difficile de prévoir quels impacts auront les difficultés économiques et les problèmes du marché du crédit sur le constructeur d'avions et de trains.

Des représentants de Bombardier ont déjà affirmé espérer obtenir éventuellement une cote de qualité supérieure, mais il a été impossible de les joindre pour obtenir des commentaires, vendredi.

L'analyste en matière de transport Cam Doerksen, de Versant Partners, a expliqué qu'une hausse de la cote rendrait l'emprunt plus économique, mais a souligné que Bombardier a déjà de bonnes réserves et qu'elle n'a annoncé aucun plan d'émission de nouvelle dette.

«Il n'y a aucun (risque de) liquidité pour cette entreprise, donc je ne crois pas qu'une nouvelle cote changerait quelque chose», a-t-il dit lors d'un entretien.

L'action de Bombardier a reculé vendredi de 8 cents à la Bourse de Toronto, où elle a clôturé à 4,65 $.