Le ministère des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick a donné le feu vert à la pétrolière Irving Oil et à son partenaire pour mener une étude de deux ans visant à évaluer le potentiel énergétique de la marée de la baie de Fundy.

Le ministère des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick a donné le feu vert à la pétrolière Irving Oil et à son partenaire pour mener une étude de deux ans visant à évaluer le potentiel énergétique de la marée de la baie de Fundy.

Irving Oil s'associera au Centre de science marine Huntsman de Saint-Andrews pour étudier 11 sites potentiels de génération marémotrice.

L'étude se penchera sur les mouvements des marées, les conditions climatiques et la vie aquatique dans les secteurs choisis.

La baie de Fundy est délimitée par la Nouvelle-Ecosse à l'est et par le Nouveau-Brunswick et les États du Maine à l'ouest. On y retrouve des marées parmi les plus puissantes au monde.

L'intérêt pour les sources d'énergies alternatives s'est accru ces derniers temps, vu la hausse du prix du pétrole brut et les inquiétudes sur l'impact environnemental des carburants fossiles.

Irving Oil est le plus important raffineur et détaillant de pétrole dans les provinces atlantiques. D'autres compagnies contrôlées par la famille Irving sont impliquées dans la construction navale, la foresterie et l'édition.

Le ministre de l'Énergie du Nouveau-Brunswick, Jack Keir, s'est dit enthousiasmé par le projet, mais a prévenu que développer la technologie de centrales marémotrices pourrait prendre des années.