Le fabricant de poteaux de bois et de traverses de chemins de fer Stella-Jones (T.SJ) a affiché mercredi un profit en baisse de 13% au premier trimestre.

Le fabricant de poteaux de bois et de traverses de chemins de fer Stella-Jones [[|ticker sym='T.SJ'|]] a affiché mercredi un profit en baisse de 13% au premier trimestre.

Les profits s'élèvent à 5,3 M$ malgré une hausse de 6,8% de son chiffre d'affaires.

Le bénéfice par action de l'entreprise montréalaise s'est chiffré à 42 cents pour le trimestre terminé le 31 mars.

«Nous sommes satisfaits de nos résultats du premier trimestre, une période caractérisée par une volatilité saisonnière dans la plupart de nos marchés géographiques», a affirmé dans un communiqué le président et chef de la direction, Brian McManus.

«La solide performance que nous avons obtenue dans nos marchés de base, plus particulièrement dans celui des traverses de chemin de fer, valide encore davantage notre stratégie d'affaires», ajoute le dirigeant.

«Bien que l'exercice a démarré plus lentement dans le secteur des poteaux destinés aux sociétés de services publics, dit M. McManus, surtout dans les formats utilisés pour les lignes de transmission, nous anticipons un retour aux niveaux normaux d'activités pour le reste de l'exercice.»

Le chiffre d'affaires trimestriel a grimpé à 66,2 M$, par rapport à 61,9 M$ à la même période un an plus tôt.

Stella-Jones a attribué cette progression à la contribution de son usine d'Arlington, de l'État de Washington, pour l'ensemble du trimestre, contrairement à un seul mois pour la même période l'an dernier.

La vigueur du dollar canadien a retranché environ 5 M$ aux ventes américaines par rapport à l'an dernier.

Le coût des ventes a grimpé à 52,5 M$, contre 46,1 M$ un an plus tôt.

Les ventes de traverses de chemin de fer ont bondi de 31,4% à 32,3 M$, tandis que celles de poteaux en bois ont chuté de 9,2% à 27,7 M$.

Stella-Jones attribue cela à une baisse de la demande sur le marché américain, au taux de conversion moins élevé sur les ventes en dollars américains et aux conditions climatiques rigoureuses au Canada qui ont retardé l'installation des poteaux par les sociétés de services publics.

Les ventes de bois d'oeuvre pour le marché résidentiel ont pris 12,7% à 4,1 M$ et celles de bois d'oeuvre pour le marché industriel ont cédé 1,1 M$, ce que l'entreprise a aussi attribué aux conditions climatiques au Canada.