L'entreprise Groupe CVTech (T.CVT) devra encore faire preuve de patience.

L'entreprise Groupe CVTech [[|ticker sym='T.CVT'|]] devra encore faire preuve de patience.

La PME de Drummondville a reçu le mandat du géant indien Tata Motors de fabriquer les transmissions automatiques de sa nouvelle voiture du peuple, la Tata, qui sera vendue 2500$.

Or, quatre ans après avoir commencé à travailler avec Tata, Groupe CVTech n'a toujours pas commencé sa production. Cette fois, ce sont les agriculteurs expropriés de l'endroit où la nouvelle usine de Tata a été construite en Inde qui ont joué les trouble-fêtes.

«Ils manifestaient leur colère en empêchant les travailleurs d'entrer dans l'usine. Les gens de Tata en ont eu assez et ont déménagé ailleurs», explique Mario Trahan, chef des opérations financières du Groupe CVTech. M. Trahan garde espoir que la PME québécoise pourra entreprendre ses activités en sol indien, où elle prévoit ouvrir une petite usine de transmissions si le volume de production exigé par Tata le justifie.

Les autres divisions de CVTech se portent plutôt bien, notamment le secteur électricité. Cette PME est inscrite au TSX depuis 2005 et se présente comme une société de portefeuille. «Avec toutes les catastrophes naturelles qu'il y a eu aux États-Unis, notre division Thiro USA (spécialisée dans le montage de lignes électriques) a eu beaucoup de travail. Nous sommes même en mode acquisition», explique Mario Trahan.