Le taux d'utilisation d'une carte de crédit a plus d'impact sur la cote de crédit que le solde en tant que tel. En d'autres mots, il est préférable d'avoir un solde de 1500$ sur une limite de 5000$ que sur une limite de 2000$.

Le taux d'utilisation d'une carte de crédit a plus d'impact sur la cote de crédit que le solde en tant que tel. En d'autres mots, il est préférable d'avoir un solde de 1500$ sur une limite de 5000$ que sur une limite de 2000$.

«Le crédit rotatif (cartes de crédit et marges de crédit) doit être utilisé de façon modérée, rappelle Jean-François Léveillé, vice-président adjoint aux cartes de crédit et aux cartes de paiements à la Banque Laurentienne. On fixe à 75% de la limite un taux d'utilisation raisonnable du crédit rotatif. Habituellement, il est préférable d'avoir une certaine marge de manoeuvre pour faire en sorte que son taux d'utilisation moyen soit inférieur à 75%.»

«Pour une banque, le crédit rotatif doit servir à couvrir des achats à court terme, ajoute M. Léveillé. Avec un haut taux d'utilisation, la banque va penser que le client utilise le crédit pour des besoins permanents.»

Mais comme tout est dans la mesure, l'inverse est aussi vrai. «Si un client a une limite de 50 000$ mais n'utilise que 1000 ou 2000$, le bureau de crédit va aussi juger cela défavorable. Il se demandera ce qui se prépare.»

Il y a d'autres pièges à éviter pour garder une saine cote de crédit. Effectuer trop de demandes dans un court délai inquiétera le bureau de crédit.

Dépasser la limite de crédit, même si le remboursement vient rapidement, affecte négativement la cote.

Enfin, n'effectuer que son paiement minimum, mois après mois, n'aide pas à se bâtir un bon crédit.