Les rumeurs étaient fondées finalement.

Les rumeurs étaient fondées finalement.

La direction de BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]] a confirmé mardi matin qu'elle étudiait la possibilité de privatiser l'entreprise afin de maximiser la valeur pour les actionnaires.

Les dirigeants, menés par le PDG Michael Sabia, ont amorcé des discussions avec la Caisse de dépôt et placement du Québec, Kohlberg Kravis Roberts (KKR), l'Office d'investissement du régime de pensions du Canada (OIRPC) et l'Office d'investissement des régimes de pensions du secteur public.

Kohlberg Kravis Roberts se joint aux discussions à titre de partenaire minoritaire dans l'éventualité d'une transaction qui est évaluée à 32 milliards de dollars.

Une absence de taille est à souligner: la Caisse de retraite des enseignants de l'Ontario (Teachers) n'est pas présente à la table des discussions. Teachers est pourtant le plus important actionnaire de BCE avec une participation de 5%.

La direction de BCE précise qu'aucune assurance ne peut être donnée quant à la prise de toute mesure particulière par l'entreprise dans le cadre de cet examen continuel de ses options.

Si la transaction est effectuée, il s'agirait de la plus importante de l'histoire au Canada.

Le titre de BCE a clôturé à 36,26$ lundi à la Bourse de Toronto. Depuis un an, l'action a oscillé entre 25$ et 37$.