À l'instar de Transat (T.TRZ.B), Jean Coutu (T.PJC.A) et Aéroports de Montréal, entre autres, l'Agence métropolitaine de transport (AMT) se retrouve avec une partie de ses liquidités gelée dans du papier commercial adossé à des actifs (PCAA): la société parapublique en détient pour 44,5 M$.

À l'instar de Transat [[|ticker sym='T.TRZ.B'|]], Jean Coutu [[|ticker sym='T.PJC.A'|]] et Aéroports de Montréal, entre autres, l'Agence métropolitaine de transport (AMT) se retrouve avec une partie de ses liquidités gelée dans du papier commercial adossé à des actifs (PCAA): la société parapublique en détient pour 44,5 M$.

C'est ce qu'on découvre dans une déclaration sous serment déposée la semaine dernière en Cour supérieur de l'Ontario.

Le document vise à appuyer la requête présentée par Transat, Jean Coutu, Aéroports de Montréal et le Groupe Pomerleau afin de contester l'immunité judiciaire accordée aux banques dans le plan de restructuration du PCAA, adopté la semaine dernière par les détenteurs de ce placement à court terme gelé depuis la mi-août dans la foulée de la crise hypothécaire américaine.

La déclaration sous serment, signée par l'ancienne trésorière intérimaire de l'AMT, Murielle Allatt, précise que l'organisme a acheté pour 44,5 M$ de PCAA non bancaire entre le 13 juillet et le 10 août 2007. C'est la Financière Banque Nationale qui le lui a vendu.

L'AMT est responsable de la coordination du transport en commun dans la région métropolitaine et gère les trains de banlieue.