L'accord de libre-échange qui lie le Canada aux États-Unis depuis 20 ans n'a pas rempli les promesses formulées par ses partisans, affirme une nouvelle étude qui cherche à démontrer que cette entente commerciale n'est pas la meilleure chose qui soit jamais arrivée au Canada.

L'accord de libre-échange qui lie le Canada aux États-Unis depuis 20 ans n'a pas rempli les promesses formulées par ses partisans, affirme une nouvelle étude qui cherche à démontrer que cette entente commerciale n'est pas la meilleure chose qui soit jamais arrivée au Canada.

Le Canadian Centre for Policy Alternatives, un groupe de réflexion de gauche, prétend dans un document rendu public vendredi que si l'accord de libre-échange - et son successeur, l'ALENA - a profité aux grandes entreprises, il s'est révélé être un échec pour le Canadien moyen.

Le directeur exécutif de l'organisme et l'auteur du rapport, Bruce Campbell, affirme que la «promesse de base» d'une prospérité qui serait partagée également entre tous n'a pas été respectée.

Et s'il reconnaît que les échanges commerciaux entre les deux pays se sont démultipliés depuis la signature de l'entente, il prétend que seuls les salariés qui étaient déjà les mieux rémunérés - ceux qui occupent le 10% supérieur - ont vu leur sort s'améliorer, les autres salaires étant demeurés essentiellement inchangés.

M. Campbell souligne aussi que si les grandes entreprises canadiennes ont prospéré depuis 20 ans, elles ont aussi réduit leur nombre d'employés, ce qui veut dire que les entreprises à qui le libre-échange devait venir en aide font aujourd'hui vivre moins de gens.