Bombardier reporte de trois ans l'entrée en service de la CSeries. Voici cinq questions au président de Bombardier Aéronautique, Pierre Beaudoin.

Bombardier reporte de trois ans l'entrée en service de la CSeries. Voici cinq questions au président de Bombardier Aéronautique, Pierre Beaudoin.

Q: La Presse: Quand aurons-nous une décision finale sur la CSeries?

R: Nous aurons une autre mise à jour à la fin de mars, mais je ne veux pas donner un date pour une décision définitive. C'est une décision qui va nous influencer pour les 20 prochaines années. Nous allons prendre le temps.

Q: Pourquoi continuez-vous à travailler sur la CSeries?

R: Nous pensons que c'est un bon investissement pour l'entreprise. Ce projet nous permet d'évaluer un marché qui a un potentiel de 5800 appareils de 100 à 149 places au cours des 20 prochaines années.

Q: La CSeries est-elle essentielle à la viabilité de l'entreprise?

R: Nous pensons que grâce à nos solides produits, nous continuerons à être le chef de file dans les domaines de l'aviation d'affaires et de l'aviation régionale. Il y a là beaucoup d'occasions de croissance. La CSeries, pour sa part, représente une occasion de développer un tout nouveau segment, celui de l'aviation commerciale traditionnelle.

Q: L'assemblage de la CSeries se fera-t-il toujours à Montréal?

R: C'est le plan qui est en place.

Q: Les gouvernements sont-ils toujours à bord?

R: Les engagements qu'ils nous ont donnés tiennent toujours. Ils sont basés sur le plan d'affaires présenté l'année dernière. S'il y a un changement à ce plan, nous allons nous asseoir ensemble et regarder le nouveau plan.