Ce n'est jamais un bon signe quand les départs se succèdent au sein de la direction d'une entreprise. Chez Nortel (T.NT), ça fait plusieurs en peu de temps.

Ce n'est jamais un bon signe quand les départs se succèdent au sein de la direction d'une entreprise. Chez Nortel [[|ticker sym='T.NT'|]], ça fait plusieurs en peu de temps.

Depuis environ un an, Nortel a vu quitter le chef de l'éthique, le chef des finances, deux présidents de divisions régionales et le vice-président des relations avec les investisseurs.

Et voilà qu'aujourd'hui, on apprend le départ d'un autre vice-président. John Haydon quitte Nortel après 25 ans au sein de l'entreprise pour devenir PDG de BreconRidge Manufacturing Solutions.

BreconRidge est une entreprise d'Ottawa spécialisée dans l'électronique.

«Le départ de John Haydon n'est pas un un signal particulièrement encourageant pour une entreprise qui arrive à un point critique de sa transformation», souligne l'analyste Nikos Theodosopoulos, de UBS.

«Je considère cet autre départ comme étant négatif pour Nortel parce qu'il s'ajoute à une liste déjà longue.»

L'analyste se montre neutre face au titre de Nortel et ne recommande pas l'achat de l'action. «Bien que Nortel a fait des progrès au niveau de ses marges brutes, il est difficile de recommander l'achat de l'action.»

Nikos Theodosopoulos souligne que l'entreprise fait face à une concurrence féroce et manque de clarté sur son modèle d'affaires.

Il ajoute que le besoin ou le désir de Nortel de faire des acquisitions pour accélérer sa croissance, compte tenu de la situation actuelle dans le crédit, ajoute au défi auquel fait face la direction.

Son cours cible sur un an est de 21,50$.

Le titre de Nortel a débuté la séance de mardi à 19,19$ à la Bourse de Toronto. Depuis un an, la valeur de l'action a oscillé entre 18$ et 38$.