Le gestionnaire de fonds Assante Capital Management vient d'être poursuivi par un ancien employé pour 6,6 millions de dollars.

Le gestionnaire de fonds Assante Capital Management vient d'être poursuivi par un ancien employé pour 6,6 millions de dollars.

Le comptable Hugo Valente affirme avoir été injustement traité en 2004 lorsque l'entreprise l'a suspendu pour avoir présumément contrevenu à certaines règles.

Les mauvais traitements d'Assante, soutient-il, lui ont fait perdre sa clientèle, ont bouleversé sa carrière, lui ont causé d'importants dommages psychologiques et nui à sa réputation. Pour toutes ces raisons, M. Valente réclame 6,6 millions.

En février 2004, M. Valente a été suspendu par Assante pour avoir contrevenu à certaines règles de l'Association des courtiers en valeurs mobilières (ACCOVAM). Essentiellement, M. Valente aurait acheté à son propre nom certains titres pour le compte d'un client, ce qui est interdit, en principe. Or, M. Valente soutient avoir clairement informé Assante de cette pratique deux ans plus tôt.

Le conseiller en placement a démissionné en avril 2004 et son dossier a été étudié par l'ACCOVAM, qui a conclu en mai 2004 qu'il n'était pas sous sa juridiction. Le dossier a été fermé.

Après la suspension, les comptes personnels de M. Valente ont été gelés durant deux ans. N'ayant plus de travail, le conseiller en placement a été privé de revenus pour subvenir aux besoins de ses deux enfants et de sa femme en phase terminale. À l'époque, M. Valente dit avoir tenté de communiquer à maintes reprises avec Assante pour démêler l'affaire, sans succès.

Il accuse Assante de ne pas avoir pris le temps approprié pour vérifier le sérieux des allégations. Il n'a reçu ni excuse, ni compensation. Avant cet événement, M. Valente dit avoir eu une carrière fructueuse dans le secteur financier pendant 25 ans. Il dit avoir été vice-président principal de Midland Walwyn, de 1988 à 1991, et vice-président et associé de la firme DPM.

Le porte-parole d'Assante Capital Management n'avait pas rappelé La Presse Affaires au moment de mettre sous presse.