L'ex-PDG de Pfizer (T.PFE), Henry McKinnell, touchera des compensations et primes de départ à la retraite de 180 à 198 millions de dollars, a annoncé le numéro un mondial de la pharmacie dans un avis au régulateur boursier, la SEC (Securities and Exchange Commission).

L'ex-PDG de Pfizer [[|ticker sym='T.PFE'|]], Henry McKinnell, touchera des compensations et primes de départ à la retraite de 180 à 198 millions de dollars, a annoncé le numéro un mondial de la pharmacie dans un avis au régulateur boursier, la SEC (Securities and Exchange Commission).

M. McKinnell, remplacé en juillet par Jeffrey Kindler, était resté président du conseil d'administration et devait le rester jusqu'en février 2007, mais il a annoncé sa démission de son poste le 18 décembre, explique le groupe. Il restera salarié de Pfizer jusqu'à fin février.

Conformément aux conditions obtenues lors de sa nomination comme PDG en 2001, M. McKinnell recevra alors 78 millions de dollars de rémunérations différées, des bonus en cash en en actions d'environ 20 millions ainsi qu'une retraite de 82 millions de dollars, soit quelque 180 millions au total.

Cette retraite garantie de 82 millions, divulguée en mars 2006, avait provoqué la colère des actionnaires, précipitant, avec la chute des cours du groupe, son départ cet été.

De plus, en fonction de la performance future des cours, M. McKinnell pourrait recevoir un paquet d'actions d'une valeur de 18 millions de dollars, ce qui porterait la somme totale à 198 millions de dollars. Il bénéficiera aussi de la couverture des soins médicaux et dentaires des retraités de Pfizer.

Henry (Hank) McKinnell avait rejoint Pfizer à Tokyo en 1971, avant de gravir tous les échelons.

En 2001, il était devenu grand patron du groupe (PDG et président du CA), mené du quatorzième au premier rang de l'industrie pharmaceutique mondiale.

Mais l'action n'avait pas suivi, passant de plus de 40 dollars en 2001 à 26 dollars actuellement.