Le propriétaire de la station Ski Bromont, Charles Désourdy, se réjouit que le mont Orford reste ouvert aux amateurs de sports de glisse cet hiver.

Le propriétaire de la station Ski Bromont, Charles Désourdy, se réjouit que le mont Orford reste ouvert aux amateurs de sports de glisse cet hiver.

"Cette décision enlève le nuage gris qui planait au-dessus de la région des Cantons-de-l'Est", commente l'homme d'affaires bromontois.

Contrairement à ce que certains auraient pu croire, la fermeture d'Orford n'aurait pas plu ni profité aux propriétaires des stations de ski de la région. En début de semaine, M. Désourdy confiait à La Voix de l'Est que cette fermeture risquait putôt de porter ombrage à Bromont. "Les skieurs décideront de ne pas aller skier à Bromont parce qu'ils croiront qu'il y a trop de gens sur les pistes", a-t-il déclaré.

Le directeur général de la station Mont-Sutton, Jean-Michel Ryann, craignait pour sa part que les skieurs ne se tournent vers une autre région touristique.

Toutes ces appréhensions sont tombées, hier. Charles Désourdy sait maintenant qu'il a bien agi en refusant d'embaucher les employés du Mont-Orford, qui devant l'incertitude, ont frappé à la porte de Ski Bromont pour décrocher un emploi. "Beaucoup d'employés d'Orford nous appelaient pour demander un emploi. Nous avons préféré attendre l'issue du dossier avant d'embaucher qui que ce soit", expose-t-il.

Cet heureux dénouement limitera les pertes économiques qu'auraient subies les Cantons-de-l'Est si Orford avait fermé cet hiver. Le directeur général de l'Association touristique des Cantons-de-l'Est, Alain Larouche, évaluait entre cinq à dix millions de dollars les pertes financières qui en auraient découlé.