La très faible crue printanière a sérieusement hypothéqué les grands réservoirs d'Alcan situés à la tête de la rivière Péribonka dès le mois de juin et les très faibles précipitations enregistrées pendant la période estivale ont amplifié sérieusement la situation déficitaire de l'ensemble du réseau hydrographique de la multinationale.

La très faible crue printanière a sérieusement hypothéqué les grands réservoirs d'Alcan situés à la tête de la rivière Péribonka dès le mois de juin et les très faibles précipitations enregistrées pendant la période estivale ont amplifié sérieusement la situation déficitaire de l'ensemble du réseau hydrographique de la multinationale.

Les personnes bien au fait de la gestion de ce réseau de production d'électricité comprennent à la lecture du dernier numéro d'À prop-EAU que la situation des réservoirs est plus que préoccupante à cette période de l'année.

La statistique la plus importante de ce bulletin est celle concernant le taux de remplissage des grands réservoirs des Passes-Dangereuses et du lac Manouane qui étaient plein à seulement 64 % de leur capacité le premier septembre.

Depuis le premier juillet, les grands réservoirs utilisés habituellement pour la production d,électricité pendant les mois creux d,hiver (décembre à avril), sont passés de 73 % de leur capacité à seulement 64 % alors qu'ils auraient dû demeurer stable.

En situation normale ou de sécurité, Alcan doit arriver à la période de crue automnale avec des réservoirs à plus ou moins 80 % de leur capacité, ce qui permet d'absorber sans problème la crue automnale et d,entreprendre la «sécheresse» hivernale avec des réservoirs au dessus de la cote du 80 % en amont.

Un dossier à lire vendredi dans Le Quotidien