Le parc industriel de Maskinongé n'aura fait que passer.

Le parc industriel de Maskinongé n'aura fait que passer.

Quatre ans après son inauguration, le parc industriel a de bonnes chances de devenir une zone résidentielle. Le conseil municipal a la volonté de transformer le zonage de ce secteur pour permettre la construction de maisons unifamiliales et d'immeubles à logements.

«Il n'y a rien dans le parc industriel. Depuis que je suis maire (novembre 2003), je n'ai eu aucun contact avec des entreprises. À partir de ces conclusions, on a pris cette décision pour prendre de l'essor et pour rentabiliser les infrastructures qui dorment», explique Michel Clément, le maire de Maskinongé.

La municipalité a un plan pour développer ce secteur en zone résidentielle. Soixante-dix terrains composent cette zone et la première phase prévoit la vente de 19 terrains pour des maisons unifamiliales et environ cinq terrains réservés aux immeubles à logements.

Après avoir songé à établir un partenariat avec des gens qui font du développement domiciliaire, la municipalité a finalement choisi d'agir comme promoteur.

«On va faire nos frais à la municipalité. Mais si on voit, après la phase 1, qu'on s'est trompé, on ira en partenariat», précise le maire Clément.

On sait que les terrains mesureront 10 000 pieds carrés en moyenne. Le prix sera de 1,50 $ le pied carré. Les premiers qui seront vendus, à la mi-mai, seront situés à l'arrière de la rue Saint-Luc.

«Il y a quatre terrains pour des maisons et cinq pour du multilogements. Les infrastructures sont en place», affirme Michel Clément.

Si des industries sont intéressées à s'implanter à Maskinongé, le maire indique qu'au moins deux terrains sont disponibles le long de la route 138. Et le parc industriel régional demeure une option intéressante.

Soirée de consultation

Si Maskinongé semble avoir un projet bien structuré, le conseil veut tâter le pouls de la population. Les élus vont tenir une soirée de consultation mardi, à 19 h 30, au centre communautaire.

Les citoyens pourront alors faire valoir leur point de vue. Et si on se fie à Michel Clément, cette soirée n'aura rien d'une rencontre-bidon.

«On va expliquer le projet aux citoyens et il y aura une période de questions. On n'est pas au point où tout est attaché. On peut modifier le projet. On veut voir si des gens ont des choses à proposer.»