Au coeur de l'un des plus importants rappels de produits de consommation de l'histoire de l'Amérique du Nord, le producteur de nourriture pour animaux de compagnie Menu Foods (T.MEW.UN) fait maintenant face à six poursuites en recours collectif intentées par des propriétaires de chats et de chiens en colère.

Au coeur de l'un des plus importants rappels de produits de consommation de l'histoire de l'Amérique du Nord, le producteur de nourriture pour animaux de compagnie Menu Foods [[|ticker sym='T.MEW.UN'|]] fait maintenant face à six poursuites en recours collectif intentées par des propriétaires de chats et de chiens en colère.

Deux résidants de Los Angeles affirmant que leurs chats sont tombés malades après avoir consommé de la nourriture empoisonnée produite par l'entreprise de Mississauga, en Ontario, ont intenté une poursuite en recours collectif en Cour supérieure de Los Angeles, réclamant des dommages et intérêts.

Ces démarches portent à au moins six le nombre des poursuites du genre en préparation à travers le Canada et les États-Unis. Ces actions reposent sur des allégations n'ayant pas été prouvées en cour.

Au total, 60 millions de contenants de 95 variétés de nourriture en sauce produites par Menu Foods ont été retirés des tablettes, de crainte que ces aliments ne soient contaminés à l'aminoptérine, un poison à rat interdit aux États-Unis.

Des tests se poursuivaient, mercredi, dans le but d'identifier la source de la contamination. Toutefois, du gluten de blé importé de Chine arrive actuellement en tête de liste des éléments soupçonnés.

Menu Foods n'a pour le moment confirmé la mort que de 16 animaux victimes des produits ayant fait l'objet du rappel, mais un porte-parole de l'entreprise, Sam Bornstein, a reconnu cette semaine que ce chiffre augmenterait vraisemblablement.

M. Bornstein a indiqué que le producteur était prêt à «assumer la responsabilité» des cas dont les propriétaires d'animaux de compagnie peuvent faire la preuve qu'ils ont été causés par la nourriture rappelée et que des dépenses en ont été la conséquence.

Les cabinets d'avocats torontois Rochon Genova et Himelfarb Proszanski ont conjointement lancé une poursuite en recours collectif, la semaine dernière, réclamant 60 M$ en dommages et intérêts.

Un autre cabinet ontarien, Stutts, Strosberg, de Windsor, a également intenté une poursuite du genre, il y a une semaine, souhaitant obtenir 35 M$ en dommages et intérêts.