Le taux d'inoccupation moyen des immeubles à revenu de trois logements et plus s'établissait à 2,4% dans les centres urbains du Québec au mois d'avril 2007, selon les données de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).

Le taux d'inoccupation moyen des immeubles à revenu de trois logements et plus s'établissait à 2,4% dans les centres urbains du Québec au mois d'avril 2007, selon les données de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).

À Montréal, il s'élevait à 2,9%, à Québec, à 0,9%, à Saguenay, à 3,3%, à Sherbrooke, à 1,6% et à Trois-Rivières, à 1%.

Pour avoir une idée du sens de ces chiffres, rappelons qu'un taux d'inoccupation de 3% est réputé être équilibré, c'est-à-dire que l'offre et la demande de logements y sont à peu près égales.

Par ailleurs, la moyenne du prix du loyer mensuel pour un 4 et demi s'est fixée à 603$ dans la Belle Province.

À Gatineau, cette moyenne atteignait 654$, tandis qu'à Trois-Rivières elle n'était que de 482$. À Montréal, elle se situait à 630$ et à Québec, à 638$.

À l'échelle canadienne, le taux d'inoccupation moyen des appartements atteignait 2,8% au cours de la même période, une statistique qui cache toutefois d'importantes disparités.

Dans l'Ouest, en Alberta et en Colombie-Britannique, les taux étaient plutôt de 0,9% et de 1,2%.

C'est à Toronto, Vancouver et Calgary que les appartements de deux chambres se louaient le plus cher en moyenne, avec des prix de respectivement 1073, 1051 et 1037 $ par mois, des montants qui ont de quoi relativiser ceux versés pour se loger à Montréal ou à Québec...

Il est malaisé de comparer ces statistiques avec les dernières du même genre recueillies en octobre dernier, vu l'influence sur elles de facteurs saisonniers.

C'est la première année où la SCHL publie ces statistiques au printemps.

De façon générale, depuis 2002, on remarque cependant que les taux d'inoccupation tendent à augmenter au Québec.

L'an dernier, le taux d'inoccupation des logements avait atteint 3% à Montréal. En 2001, au plus fort de la crise du logement, seulement 0,6 % des appartements de la métropole étaient libres.