Même si elle a fait le plein de nouveaux travailleurs au cours des dernières années, l'industrie de la construction poursuit son offensive. Elle aura besoin, en moyenne, de 9000 et 10 000 nouvelles paires de bras au cours de chacune des trois prochaines années.

Même si elle a fait le plein de nouveaux travailleurs au cours des dernières années, l'industrie de la construction poursuit son offensive. Elle aura besoin, en moyenne, de 9000 et 10 000 nouvelles paires de bras au cours de chacune des trois prochaines années.

La Commission de la construction du Québec (CCQ) a annoncé, hier, qu'elle allait afficher ses couleurs à l'occasion des salons Éducation et Emploi qui se tiendront dans les prochaines semaines. Celui de Québec battra son plein du 26 au 29 octobre au Centre de foires.

Selon André Martin, conseiller en relations publiques à la CCQ, le fort volume de travail dans le secteur de la construction - et ce, en dépit de la baisse notée du côté du résidentiel - et les besoins normaux de remplacement obligeront les employeurs à embaucher encore plus de travailleurs dans les prochaines années.

Dans la région de Québec, par exemple, les perspectives continueront d'être bonnes (Ultramar, promenade Samuel-de-Cham- plain, route 175). Le feu vert au projet Rabaska et les divers travaux marquant le 400e anniversaire de la ville de Québec apporteront de l'eau au moulin.

De 1996 à 2005, le nombre total de travailleurs actifs dans la construction est passé de 85 000 à 133 000. Seulement pour l'année 2006, 10 000 nouveaux travailleurs ont envahi les chantiers.

Quant au nombre de diplômés admis dans la construction - il dépasse maintenant 4200 par année - il a quadruplé en 10 ans. La CCQ voudrait le voir augmenter à 5500.

Selon André Martin, les cimentiers-applicateurs, les monteurs-mécaniciens et les poseurs de revêtements souples connaîtront des besoins élevés en main-d'oeuvre. Il en sera de même pour les couvreurs, les grutiers, les installateurs de systèmes de sécurité, les mécaniciens de machinerie lourde et les opérateurs d'équipements lourds et de pelles mécaniques.

"Les électriciens et les tuyauteurs seront aussi en demande, quoique le grand nombre annuel de nouveaux diplômés pourrait jouer des tours aux premiers", signale M. Martin.

gleduc@lesoleil.com

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