Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

Le projet

Il faut moderniser la profession d’agronome, plaident des organismes

On se souvient tous de l’agronome lanceur d’alerte Louis Robert, congédié puis réembauché par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). Il avait dénoncé l’intimidation et l’ingérence du secteur privé dans la recherche sur les pesticides. Un regroupement d’organismes affirme qu’il faut au plus vite mettre à jour la loi encadrant la profession d’agronome au Québec. En juin 2022, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André Lamontagne, a déposé le projet de loi 41 visant à moderniser l’encadrement de la profession d’agronome, qui n’avait pas été mis à jour depuis 1973. Le projet n’a pas abouti, et les enjeux de conflits d’intérêts qui perdurent depuis de nombreuses années sont toujours là. L’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ), Équiterre, le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ), les Victimes des pesticides du Québec, Vigilance OGM et la Coopérative pour l’agriculture de proximité (CAPE) appellent au dépôt d’une nouvelle proposition législative, qui serait calquée sur le projet de loi 41 (Loi modifiant la Loi sur les agronomes), déposé en juin 2022.

Source : ASPQ

L’évènement

Semaine nationale du repreneuriat

Du 28 avril au 4 mai, de nombreuses activités sont au programme pour mettre en lumière tous les enjeux du repreneuriat et proposer des solutions. Le repreneuriat est l’un des incontournables pour assurer la pérennité et la prospérité des entreprises québécoises. Vous êtes un entrepreneur et prévoyez partir à la retraite ? Vous avez l’ambition de reprendre le flambeau de l’entreprise pour laquelle vous œuvrez, seul ou en groupe ? Vous obtiendrez des réponses à vos questionnements lors des évènements du 30 avril, que ce soit « Le repreneuriat : un antidote aux enjeux sociétaux », organisé par le Centre de transfert d’entreprise du Québec, le lancement du guide sur le transfert de la propriété des entreprises familiales du Collectif ORIA ou le webinaire sur l’apport du repreneuriat au développement organisé par le CPQ. D’autres évènements sont à venir, dont le Sommet du repreneuriat au Palais des congrès les 1er et 2 mai.

Consultez la page de l’évènement

Source : CTEQ

La décision

Glassdoor veut maintenant connaître votre vrai nom

Le site reconnu pour ses avis francs d’employés anonymes est dorénavant moins anonyme qu’avant. Les travailleurs apprécient Glassdoor, car ils y voient les entreprises sous leur vrai jour. Alors qu’historiquement, il ne fallait que des adresses courriel, mais pas de noms pour s’inscrire sur Glassdoor, le site a maintenant modifié son processus d’inscription et demande aux personnes de divulguer leur nom complet, leur fonction et leur employeur. Par le passé, Glassdoor a bien défendu les droits de ses utilisateurs, selon Aaron Mackey, avocat principal du groupe de défense des droits numériques Electronic Frontier Foundation, qui a représenté un utilisateur de Glassdoor en 2019 lorsque l’entreprise Kraken a tenté de démasquer les auteurs d’avis. M. Mackey croit qu’il s’agit d’un changement majeur inquiétant si la manière dont l’entreprise est gérée crée désormais la possibilité d’identifier des personnes, qu’elles soient ou non poursuivies. L’acquisition de Fishbowl par Glassdoor en 2021 a réuni deux plateformes hébergeant des discussions franches sur le travail, offrant un contrepoids à LinkedIn, qui repose sur l’usage de l’identité des utilisateurs et qui tend à répandre un discours idéalisé sur le travail. Glassdoor appartient à Recruit Holdings, qui possède Indeed.

Lisez l’article « Glassdoor Wants to Know Your Real Name » (en anglais)

Source : WIRED

PHOTO SIMON DAWSON, ARCHIVES BLOOMBERG

Des patrons de la génération Z réinventent le marché du travail en abolissant le travail de 9 h à 17 h, en privilégiant des siestes l’après-midi et en misant sur les rencontres décontractées avec les employés, rapporte le magazine Fortune.

Le geste

Non au « 9 à 5 » tous les jours

Des patrons de la génération Z réinventent le marché du travail en abolissant le travail de 9 h à 17 h, en privilégiant des siestes l’après-midi et en misant sur les rencontres décontractées avec les employés, rapporte le magazine Fortune. « Je ne suis pas faite pour travailler tous les jours de 9 h à 17 h, je ne peux pas me concentrer aussi longtemps. Cela ne peut plus être le concept, il doit être plus flexible que cela », a confié à Fortune Milly Bannister, 27 ans, qui dirige à Sydney l’association caritative ALLKND. La science lui donne raison, l’être humain n’a pas une durée d’attention sur écran très longue. Si les fondements de l’économie mondiale d’aujourd’hui reposent sur des carrières traditionnelles, où les travailleurs se connectent et se pointent jour après jour, permettre une flexibilité totale pourrait rendre les prévisions impossibles et la productivité plus difficile à mesurer et provoquer des frictions dans la communication. Les entrepreneurs de la génération Z avec lesquels Fortune s’est entretenu souhaitent un juste milieu : créer des entreprises où chacun se concentre sur une ambition ultime, tout en disposant de l’autonomie nécessaire pour organiser ses journées de travail.

Lisez l’article de Fortune (en anglais) Lisez un article de Yahoo Finance (en anglais)

Source : Fortune

Le chiffre

89 %

La dernière enquête nationale de la Commission australienne des droits de l’homme (AHRC) sur le harcèlement sexuel sur le lieu de travail, publiée sur le site d’ABC Australie, montre que 89 % des femmes, 64 % des hommes et 99 % des personnes non binaires ont été harcelés. Cela représente une hausse par rapport aux 85 %, 56 % et 89 % enregistrés en 2018. Dans les secteurs à prédominance masculine, ce chiffre est encore plus élevé. Les données publiées par l’organisation nationale de prévention de la violence Our Watch, qui lance une campagne de prévention, montrent que neuf dirigeants d’entreprise sur dix ont admis qu’il s’agissait d’un problème grave qu’ils devaient résoudre. « Nous sommes allés trop loin en tant que société pour continuer à permettre à des milliers de femmes d’être exclues d’emplois et d’opportunités, parce que les employeurs ne font pas preuve du leadership nécessaire pour assurer leur sûreté et leur sécurité », a déclaré la ministre adjointe du gouvernement australien chargée de la prévention de la violence familiale, Justine Elliot.

Lisez l’article d’ABC Australie (en anglais) Lisez un autre article d’ABC Australie (en anglais)

Source : ABC Australie