(Dallas) AT&T a déclaré avoir commencé à informer des millions de clients du vol de données personnelles récemment découvertes en ligne.

Le géant des télécommunications a déclaré samedi qu’un ensemble de données trouvé sur le « dark web » contenait des informations telles que les numéros de sécurité sociale d’environ 7,6 millions de titulaires de comptes AT&T actuels et de 65,4 millions d’anciens titulaires de comptes.

La société a déclaré qu’elle avait déjà réinitialisé les codes d’accès des utilisateurs actuels et qu’elle communiquerait avec les titulaires de comptes dont les informations personnelles sensibles ont été compromises.

On ne sait pas si les données « proviennent d’AT & T ou de l’un de ses fournisseurs », a précisé la société dans un communiqué. Les données compromises datent de 2019 ou d’une date antérieure et ne semblent pas inclure d’informations financières ou d’historique d’appels, a-t-elle ajouté.

En plus des codes d’accès et des numéros de sécurité sociale, la brèche peut aussi concerner des adresses courriel et postales, des numéros de téléphone et des dates de naissance.

Bien que les données aient fait surface sur un forum de piratage il y a près de deux semaines, elles ressemblent beaucoup à une violation de données similaire qui a fait surface en 2021, mais qu’AT & T n’a jamais reconnue, a noté le chercheur en cybersécurité Troy Hunt.

« S’ils évaluent cela et qu’ils ont fait le mauvais choix à ce sujet, et que plusieurs années se sont écoulées sans qu’ils soient en mesure d’informer les clients concernés », alors il est probable que l’entreprise fera bientôt face à des recours collectifs, a expliqué M. Hunt, fondateur d’un site internet basé en Australie pour avertir les gens lorsque leurs informations personnelles ont été exposées.

Un porte-parole d’AT & T n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires samedi.

Ce n’est pas la première crise cette année pour l’entreprise basée à Dallas. Une panne en février a temporairement interrompu le service de téléphonie mobile pour des milliers d’utilisateurs américains. AT & T avait alors imputé l’incident à une erreur de codage technique et non à une attaque malveillante.