Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

Le chiffre

4,3 %

Vous êtes en train de négocier les salaires avec vos employés syndiqués ? Selon l’Enquête sur les augmentations salariales de Normandin Beaudry auprès de 700 organisations réparties dans tout le Canada, les budgets moyens d’augmentations salariales prévus au Canada demeurent élevés. C’est d’ailleurs au Québec qu’on offre les meilleures augmentations salariales, notamment en raison du taux de chômage plus faible et de la pénurie de main-d’œuvre. En 2023, les augmentations se sont élevées jusqu’ici à 4,3 %, alors qu’on prévoyait 4,4 %. Pour 2024, on s’attend à une hausse salariale de 3,7 %. Du côté des employés non syndiqués, ils ont eu droit à 3,6 % d’augmentation cette année et on prévoit 3 % pour l’an prochain. « Les augmentations accordées et prévues élevées témoignent de la forte pression sur le marché : les organisations redoublent d’efforts pour améliorer la compétitivité de leur structure », indique le rapport. Seulement 1 % des organisations ont effectué un gel salarial en 2023 et 2 % prévoient le faire pour 2024.

Source : Normandin Beaudry

Le conseil

Arrêtons les blagues sur la ménopause

La ménopause en milieu de travail devient de plus en plus un sujet de discussion dans les médias d’ici et d’ailleurs. Or, sur les lieux de travail précisément, ce passage obligé pour la moitié de la population reste encore l’un des sujets les plus tabous, selon la Harvard Business Review. Et que dire des blagues de mauvais goût ! Pour des gestionnaires et leaders de haut niveau, traverser le fameux brouillard cérébral, l’un des nombreux symptômes, est un vrai cauchemar, alors qu’il faut résoudre une succession de problèmes à un rythme effréné. Comme premier remède, le CEO Magazine suggère de donner des formations aux gestionnaires et aux superviseurs des organisations afin que tous puissent comprendre la ménopause et sachent comment s’y prendre pour discuter de ce sujet délicat. Conséquemment, au lieu de se sentir poussées vers la porte à cause de forts symptômes et du manque d’accommodements des organisations, les femmes seront plus nombreuses à vouloir rester en poste. Malgré les défis qu’elle pose, la ménopause donne aux membres de la haute direction une sagesse et une perspective uniques qui peuvent enrichir leur style de leadership, conclut le mensuel.

Source : CEO Magazine

La tendance

Offres de travail hybride en hausse

PHOTO WILLIAM WEST, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Le nombre d’offres d’emploi mentionnant la flexibilité du lieu de travail au Québec est passé de 3,3 % en 2019 à 14,7 % en 2023, selon le dernier rapport d’Indeed.

Est-ce que le PDG d’Amazon Andy Jassy fait preuve de bon leadership en disant à ses employés qui refusent de revenir au bureau trois jours par semaine de partir ? L’avenir le dira. Ce qui est sûr, c’est que le nombre d’offres d’emploi mentionnant la flexibilité du lieu de travail au Québec est passé de 3,3 % en 2019 à 14,7 % en 2023, selon le dernier rapport d’Indeed. Les occasions hybrides ont grimpé en flèche dans tous les secteurs favorables au travail à distance, indique le site d’emplois, mais encore plus dans les services juridiques, l’assurance et la comptabilité. Dans le domaine de la technologie, il y a même une répartition plus équilibrée entre le travail hybride et les autres types de travail à distance. Les offres d’emploi mentionnant le travail hybride restent aussi affichées 5 % moins longtemps que les autres offres sans forme de travail à distance. Les postes hybrides sont plus vite pourvus.

Source : Indeed

L’étude

1 % seulement d’IA

Malgré les craintes largement médiatisées concernant la « prise du pouvoir par l’IA », seulement 1 % des employeurs britanniques déclarent que l’intelligence artificielle (IA) joue un rôle important dans leur entreprise, et seulement 5 % déclarent qu’elle est régulièrement utilisée, révèle le site écossais d’actualités pour les professionnels de l’informatique et du numérique DIGIT News. Une enquête menée auprès de 79 000 entreprises en Australie, au Canada, en Irlande, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni a examiné les occasions et les préoccupations des employeurs concernant l’utilisation de l’IA sur le lieu de travail. Ce sont les entreprises irlandaises qui ont le plus adopté l’IA, avec 10 % des employés déclarant l’utiliser régulièrement, soit le double des entreprises canadiennes, néo-zélandaises et britanniques.

Source : Digit News

L’inspiration 

Être entrepreneur pour les bonnes raisons

Le leadership se présente sous plusieurs formes. Certains aspirent à remplir leur compte de banque sans se casser la tête trop longtemps sur les bancs d’école. Forbes dresse une liste d’emplois bien rémunérés qui ne requièrent pas de diplôme universitaire. En tête de liste ? Entrepreneur. Eh oui ! Mais attention, le magazine économique américain avertit que cela nécessite une planification approfondie, du courage, de la ténacité, du dévouement et les outils commerciaux appropriés, mais que même avec un faible capital de démarrage, il est possible de gagner des salaires allant de 60 000 $ à 500 000 $. En deuxième place, Forbes choisit coach de vie, un domaine non réglementé où plusieurs s’improvisent experts, puis en troisième position, courtier immobilier. Le magazine propose aussi des postes que tout le monde s’arrache actuellement : responsable de la chaîne d’approvisionnement, développeur de logiciels, gestionnaire de projets et pilote professionnel – pas de ligne aérienne.

Source : Forbes