(Vancouver) Des centaines de personnes se sont réunies à Vancouver dimanche pour un rassemblement afin de soutenir les travailleurs portuaires en grève de la Colombie-Britannique alors que leur action syndicale entre dans sa deuxième semaine.

Des représentants de groupes syndicaux aussi éloignés que l’Australie et la Nouvelle-Zélande se sont prononcés en faveur des grévistes, qui continuent de réclamer une amélioration des salaires dans un contexte d’augmentation du coût de la vie et de protection contre ce qu’ils considèrent comme une surutilisation des sous-traitants pour les travaux d’entretien.

Environ 7400 travailleurs de plus de 30 ports de Colombie-Britannique sont en grève depuis la fête du Canada pour des questions de salaires et de dispositions relatives aux travaux d’entretien, à la sous-traitance et à l’automatisation.

Le vice-président de l’International Longshore and Warehouse Union (ILWU) Canada, a déclaré à la foule que la convention collective stipule « très clairement » que tout ce qui concerne le mouvement des marchandises sur les quais ou les navires relève de la compétence du syndicat, mais il affirme que ces pouvoirs se sont érodés au fil des années à mesure que l’on fait appel à de plus en plus de contractuels qui n’ont « rien avoir avec nos activités ».

Selon M. Bolen, si le syndicat ne peut pas empêcher l’automatisation des ports, c’est aux membres du syndicat qu’il incombe d’effectuer les réparations en cas de panne des appareils.

L’Association des employeurs maritimes de la Colombie-Britannique a accusé le syndicat d’essayer d’« étendre agressivement » son contrôle des tâches d’entretien bien au-delà de ce que l’association affirme avoir été établie depuis des décennies.

Les deux parties étaient de retour à la table des négociations samedi, avec le soutien de médiateurs fédéraux, après que les pourparlers ont été bloqués lundi.