La marque de bière Corona a installé une écumoire géante sur le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Boucherville, sur la Rive-Sud de Montréal. Du 27 septembre au 19 octobre, les déchets de plastique seront captés et comptabilisés pour sensibiliser les gens à la pollution des fleuves et des rivières qui s’écoulent dans nos océans.

En ces temps où les marques se doivent d’être engagées, Corona poursuit la cause qu’elle embrasse depuis 2017, soit de nettoyer les rivages et les cours d’eau à l’échelle mondiale.

L’écumoire est surmontée d’un immense panneau orné du logo Corona avec un message de sensibilisation : « Aidez à protéger le paradis ».

Bien que la plage de Boucherville n’ait rien à voir avec celles du Mexique où est née la marque de bière, le fleuve Saint-Laurent qui longe la ville a été choisi comme site « en raison de son rôle de voie navigable reliant le réseau des Grands Lacs à l’océan Atlantique », explique en entrevue Mike Bascom, directeur marketing sénior chez Corona Canada. « Ce qui signifie que la pollution plastique trouvée dans le Saint-Laurent peut se déverser directement dans l’océan Atlantique. »

Les Canadiens, amateurs ou non de la bière blonde accompagnée de citron vert, pourront suivre chaque jour sur le site de la marque le décompte des déchets amassés. « L’écumoire a la capacité de collecter jusqu’à 5,5 kg [environ 12 lb] par jour de matériaux, ce qui inclut la biomasse, soutient Mike Bascom. Nous ne connaîtrons la quantité finale de déchets plastiques collectés qu’après la fin de la campagne, lorsque le plastique aura été collecté et pesé. »

Les données recueillies permettront à l’organisme Ocean Wise de quantifier approximativement la pollution de plastique qui circule dans le fleuve Saint-Laurent et d’avoir une idée plus précise des articles qui y sont jetés, des types de plastiques et de leurs sources.

Corona invite aussi les Canadiens à mesurer leur contribution individuelle à la pollution causée par les plastiques à usage unique au moyen d’un outil en ligne qu’elle a créé avec les conseils d’experts d’Ocean Wise. L’outil « Le défi : Réduire les déchets plastiques par Corona Canada » se base sur les réponses à des questions sur la consommation, l’élimination des déchets et les habitudes quotidiennes générales.

  • Corona poursuit la cause qu’elle embrasse depuis 2017, soit de nettoyer les rivages et les cours d’eau à l’échelle mondiale.

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    Corona poursuit la cause qu’elle embrasse depuis 2017, soit de nettoyer les rivages et les cours d’eau à l’échelle mondiale.

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Searial Cleaners

Le collecteur de déchets installé dans le Saint-Laurent par Corona a été fabriqué par une nouvelle entreprise créée en 2021 par le géant français d’installations portuaires Poralu Marine. Corona a choisi Searial Cleaners car elle est la première entreprise au monde de gestion des déchets qui conçoit toute une gamme de machines innovantes pour collecter les déchets plastiques sur les rivages et dans les cours d’eau.

« Lors de la recherche du partenaire idéal, nous avons pris en compte plusieurs facteurs : le fait qu’ils aient une équipe sur le terrain au Québec, à Saint-Eustache, le fait qu’ils soient en phase avec notre mission – qui est de contribuer à la réduction de la pollution plastique dans nos cours d’eau – et que leur écumoire puisse fonctionner avec les paramètres du courant du Saint-Laurent et collecter efficacement la plus grande quantité de pollution plastique », précise Mike Bascom.

Depuis cinq ans, Corona a contribué à nettoyer des millions de mètres carrés de rivage ici au Canada et ailleurs dans le monde. D’autres programmes d’interception dans les fleuves et rivières ont été lancés en Indonésie, en Équateur et un nouveau sera lancé au Guatemala en 2023.