Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

L’IDÉE

L’ouverture d’Amazon

IMAGE FOURNIE PAR AMAZON CANADA

Le livre à colorier Fièr.e.s

Amazon Canada a publié un livret à colorier de 46 pages, intitulé Fièr.e.s, pour sensibiliser ses employés aux différentes réalités de genre dans ses entrepôts. Environ 300 exemplaires ont été distribués, principalement au Québec. Sa lecture nous permet de découvrir le parcours de cinq employés issus de la communauté LGBTQ+. Le livret renferme aussi un lexique de 23 mots et expressions tirés du document Terminologie LGBTQ2 – Glossaire et acronymes fréquents du gouvernement du Canada, de gai à dysphorie de genre, en passant par pansexuel et biphobie. « Nous souhaitons que la voix de nos associé.e.s soient entendue […] pour reconnaître leur contribution essentielle à la création d’un environnement de travail toujours plus équitable, diversifié et inclusif, y lit-on. Aussi, nous souhaitons [re]connaître les parcours et les épreuves qui forgent l’identité de nos pairs et qui laissent des marques invisibles. » Selon un sondage de Léger Marketing (2021), 36 % des travailleurs de la communauté LGBTQ+ au Québec ont quitté leur emploi ou pensé à le faire à cause d’un milieu de travail trop peu inclusif.

LA LISTE

Les questions de Google

PHOTO YVES HERMAN, ARCHIVES REUTERS

Sundar Pichai, PDG de Google et Alphabet

Dans l’espoir de hausser la productivité et le sentiment d’appartenance chez Google, alors que l’été bat son plein, son PDG, Sundar Pichai, posera, d’ici la mi-août, trois questions à ses 176 000 employés. Les réponses contribueront à ajuster les politiques de l’entreprise et, espère-t-il, à améliorer son fonctionnement. Voici les trois questions :

  • Qu’est-ce qui vous aiderait à travailler de façon plus efficace pour servir nos clients et utilisateurs ?
  • Quels sont les petits obstacles à aplanir pour arriver à de meilleurs résultats, et ce, plus rapidement ?
  • Comment garder le cap et une vision entrepreneuriale tout en grandissant ?

Source : Entrepreneur

CITATION

PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DE SARA BLAKELY

Sara Blakely, fondatrice de Spanx

La meilleure chose que j’ai faite a été de confier mes faiblesses à des personnes compétentes.

Sara Blakely, fondatrice de l’entreprise milliardaire de sous-vêtements de maintien Spanx

LE CHIFFRE

45 %

C’est le pourcentage d’entreprises canadiennes qui comptent recruter des contractuels dans la deuxième moitié de 2022. Et 40 % disent qu’elles ajouteront de nouveaux postes permanents, selon un sondage de la firme de recrutement Robert Half. On verra cette tendance se concrétiser surtout dans les milieux des communications et du marketing, des services juridiques ainsi que des finances et de la comptabilité. « Même s’il est question d’un ralentissement économique potentiel au Canada, les professionnels qualifiés demeurent en forte demande, dit Deborah Bottineau, directrice de district de Robert Half Canada, dans un communiqué. Les employeurs comptent sur les talents contractuels pour demeurer agiles dans un contexte d’embauche en constante évolution. »

LE GESTE

Loterie pour tous

PHOTO TONY GUTIERREZ, ASSOCIATED PRESS

Fin juillet, alors que la cagnotte du Mega Millions était de 810 millions de dollars américains, le fondateur de Raising Cane’s, a fait acheter un billet pour chaque salarié.

Le gros lot n’a pas été remporté, mais on se souviendra de la générosité du patron d’une chaîne de restauration rapide qui espérait partager le Mega Millions parmi ses 50 000 employés. Fin juillet, alors que la cagnotte était de 810 millions de dollars américains, Todd Graves, fondateur de Raising Cane’s, a fait acheter un billet pour chaque salarié. Coût du cadeau : 100 000 $ US à raison de 2 $ le billet. Une bonne combinaison aurait procuré 16 200 $ US à chacun des employés. « Les temps sont durs, a expliqué le PDG AJ Kumaran. Les employés le ressentent en allant faire le plein et à l’épicerie. Nous nous sommes dit qu’en plus d’être amusant, participer au tirage nous donnerait la chance de donner de l’argent supplémentaire aux employés, si on gagnait. » La direction compte répéter l’expérience. Les chances de décrocher le gros lot avec un billet sont de 1 sur 302,5 millions.

Source : CNN

LA TENDANCE

Le strict minimum

Le présentéisme a ses dérivés. En pleine crise de la main-d’œuvre, alors que les employés rapidement embauchés se retrouvent en nombre restreint dans les entreprises, on parle désormais de lying flat, de ghost quitting et de coasting au travail. C’est-à-dire, de façon moins imagée : faire le strict minimum. Épuisés, mais jugeant trop risqué de quitter leur emploi sans rien devant, à cause notamment de l’inflation, de plus en plus d’employés ne feraient qu’acte de présence au boulot. Une façon de faire rendue plus facile en télétravail. Forbes suggère aux employés, dans un article, d’être proactifs et d’aller voir leur patron afin de discuter de la manière de rendre leurs fonctions plus attrayantes, moins lassantes ou moins épuisantes. Et aux gestionnaires ? De garder l’œil ouvert afin de voir qui allonge ses périodes de repas ou qui semble démotivé lors de rencontres Zoom.

Source : Forbes