Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

LA RÉACTION

Plutôt que la gifle

Êtes-vous plus du type Will Smith ou Chris Rock ? C’est ce qu’a demandé Wes Hall au lendemain de la cérémonie des Oscars. En allusion à la gifle assénée par Smith à Rock, après une blague de ce dernier non appréciée, le fondateur de Kingsdale Advisors témoigne d’une jambette qu’un gestionnaire lui a faite, il y a longtemps, et de sa réaction. « Il y a plusieurs années, je planchais sur le plus gros coup de ma carrière, relate l’homme d’affaires de Toronto. En téléconférence en compagnie de 15 conseillers financiers et de PDG de 2 entreprises que je conseillais, quelqu’un a lancé devant tous que je venais de donner le pire conseil qu’il n’avait jamais entendu en 20 ans de carrière. C’était clairement insultant et envoyé pour me provoquer. J’ai laissé le temps passer et mon travail parler de lui-même. Dimanche, Will Smith s’apprêtait à vivre sa plus grande soirée en carrière et désormais, il y aura un astérisque à son CV. Ça va le suivre toute sa vie. En affaires, les gens font et disent des choses blessantes. Que tu agisses comme Will Smith ou Chris Rock laissera une impression à long terme. Il ne faut jamais laisser son ego s’emporter. »

(Source : LinkedIn)

LA CITATION

PHOTO FOURNIE PAR DAVIES WARD PHILLIPS & VINEBERG LLP

Nanci Ship, chef, talent juridique et culture, de Davies Ward Phillips & Vineberg LLP

La carrière avançant, redonnez à la suivante en cherchant qui vous pourriez parrainer. La prochaine génération d’avocates a quelque chose qu’on n’avait pas dans la même mesure à leur âge : pouvoir compter les unes sur les autres.

Nanci Ship, chef, talent juridique et culture, de la firme Davies Ward Phillips & Vineberg LLP

(Source : The World Group)

LE CHIFFRE

65 %

C’est la proportion de membres de la communauté LGBTQ+ qui disent avoir subi du harcèlement au travail au cours des cinq dernières années, selon une étude de Léger Marketing pour la Fondation Émergence. Les répondants ont rapporté des menaces, des avances non souhaitées, des commentaires dégradants ou encore des blagues à caractère sexuel, notamment. Environ 15 % affirment avoir quitté un emploi parce que le milieu était peu inclusif.

LE CONSTAT

Émotions de PDG

La colère serait l’émotion qui émane le plus des PDG dans leurs discours, selon une étude de la plateforme d’apprentissage Preply qui s’attarde aux patrons français et à d’autres gens notoires ailleurs. L’analyse a été menée grâce à un outil de reconnaissance des émotions (peur, colère, bonheur, tristesse et neutralité) qui s’appuie sur l’intelligence artificielle. Généralement, la colère est plus détectée dans les discours des dirigeants (34 %) et la joie (59 %), dans ceux des dirigeantes.

Des exemples de PDG qui sonnent le plus triste lors de leurs discours ? Jeff Bezos (Amazon), Florent Menegaux (Michelin), Stéphane Richard (Orange) et Jean-Dominique Senart (Renault). Qui sonnent le plus neutre ? Bernard Arnault (LVMH), Martin Bouygues (Bouygues) et Nicolas Hieronimus (L’Oréal). Celui qui dégage le plus de colère, selon l’étude ? Elon Musk (Tesla). Et le plus de joie ? François-Henri Pinault (Kering).

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Florent Menegaux, président de Michelin

LE TRUC

L’effet chauffeur de taxi

Face à toutes les décisions qu’un leader doit prendre dans sa journée, vaut-il mieux qu’il agisse rapidement ou qu’il suranalyse afin d’éviter de se tromper ? La première réaction serait plus souhaitable. Suranalyser ferait à la longue perdre la capacité de bien juger des situations et de laisser le subconscient faire son travail, rapporte Entrepreneur.com. « Trop réfléchir à toutes les possibilités rend le cerveau confus et lent », écrit-on, en évoquant le travail des chauffeurs de taxi. « Avec le temps et l’expérience, ils prennent la majorité de leurs décisions sans passer à travers toute une démarche cérébrale. Mais faites-leur repasser leur test de conduite et ils réfléchiraient tellement à bien faire qu’ils en perdraient leur aptitude à bien conduire, à faire leur travail et à opérer de façon automatique. »

(Source : Entrepreneur. com)

L’ÉTUDE

Des envies de démission

Plus de la moitié des travailleurs canadiens (55 %) auraient pensé à quitter leur emploi au cours des six derniers mois, selon une étude d’Allstate. Certains (27 %) une fois par semaine, d’autres (11 %), tous les jours ! Ils seraient en quête de flexibilité au travail, de télétravail et d’un réel équilibre travail-famille, notamment.