Après que le syndicat représentant les 1050 travailleurs de l’usine d’Olymel à Vallée-Jonction eut dénoncé la lenteur des négociations, voilà que le conciliateur convie les deux parties à la table, une semaine plus tôt que prévu.

Au départ, la prochaine rencontre était prévue le 19 juillet, alors que la dernière remontait au 2 juillet, un délai jugé beaucoup trop long par le président du syndicat, Martin Maurice.

Or, finalement, le conciliateur nommé par le gouvernement pour tenter de mettre fin à un conflit qui dure depuis 10 semaines, Jean Nolin, a invité jeudi les deux parties à poursuivre les négociations les 12 et 13 juillet à Québec. Une convocation à laquelle ont répondu favorable le syndicat et la direction d’Olymel.

Rappelons que les syndiqués de l’usine de la Beauce ont manifesté mercredi à Québec pour que le gouvernement « force l’employeur » à revenir rapidement à la table des négociations.

Près de 106 000 porcs sont présentement en attente en raison de l’arrêt des activités à l’usine d’abattage et de découpe de la Beauce.

« La pression que nous avons exercée a fonctionné. Il fallait continuer à négocier rapidement, a déclaré Martin Maurice, par voie de communiqué. Au-delà des 12 et 13 juillet, le syndicat demeurera disponible pour négocier sept jours sur sept, 24 heures sur 24. Nous voulons rapidement en arriver à une entente négociée et obtenir un enrichissement pour tous. »

« La direction d’Olymel sera présente aux côtés de son équipe de négociations et poursuivra ses efforts pour en arriver à trouver un terrain d’entente qui permettrait de mettre fin à la grève déclenchée le 28 avril dernier par le Syndicat des travailleurs d’Olymel à Vallée-Jonction (CSN), a pour sa part mentionné le premier vice-président d’Olymel, Paul Beauchamp. Je rappelle toutefois que les efforts du conciliateur pour rapprocher les deux parties doivent trouver un écho des deux côtés de la table et que pour être viable un règlement doit être acceptable pour les deux parties. C’est la condition nécessaire pour envisager de reprendre sereinement les opérations à notre usine de Vallée-Jonction. »