Une quarantaine de syndiqués, employés par un grand syndicat, viennent de se doter d’un mandat de grève.

Ces travailleurs sont représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et ils sont à l’emploi de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC), un grand syndicat pancanadien qui devient ici l’employeur.

Il s’agit de conseillers syndicaux, de recruteurs et d’employés administratifs qui travaillent pour le grand syndicat de 200 000 membres, l’AFPC.

Le principal point en litige en est un d’équité entre ces travailleurs syndiqués du Québec et leurs homologues des autres provinces, a expliqué mercredi le SCFP, qui est affilié à la FTQ. Le désaccord est survenu lorsqu’un montant forfaitaire a été versé en compensation aux travailleurs à l’emploi de l’AFPC dans le reste du Canada, mais pas au Québec. Mais il semble que l’erreur ayant mené au versement de cette compensation n’aurait pas été commise au Québec.

Le SCFP affirme que les relations de travail ne sont quand même pas mauvaises avec le grand syndicat employeur AFPC. Mais les négociations durent depuis deux ans, puisque la convention est échue depuis mai 2019.

C’est pourquoi la quarantaine de syndiqués viennent de se doter, mardi soir, d’un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.