Les nouveaux employés du réseau de la santé n’ont plus besoin de fournir une preuve vaccinale à l’embauche. La mesure, qui avait été introduite en 2021, a été levée mercredi, de même que l’obligation pour les soignants non vaccinés de se soumettre à trois tests de dépistage par semaine.

Les employés qui avaient été suspendus après avoir refusé de se faire dépister pourront donc retourner au travail.

Le directeur national de santé publique, le DLuc Boileau, en avait fait la recommandation la semaine dernière pendant un point de presse sur la fin de l’isolement obligatoire de cinq jours en cas de COVID-19.

Québec avait été forcé de reculer sur sa décision d’imposer la vaccination obligatoire du personnel soignant, mais les nouveaux employés devaient obligatoirement être adéquatement vaccinés avant d’intégrer leur emploi.

Le nouveau décret concerne aussi la main-d’œuvre indépendante et le personnel provenant des agences privées, ainsi que le personnel travaillant dans les ressources intermédiaires et de type familial.

De plus, le personnel soignant non vacciné aura accès à l’ensemble des primes COVID-19, qui prendront fin le 31 décembre. Cela comprend notamment une prime de référence de 500 $ et un montant forfaitaire de 200 $ par de quart de travail additionnel pendant la fin de semaine dans l’une des 11 régions ciblées par Québec.

Avant de réintégrer un employé, l’employeur devra s’assurer que celui-ci est toujours apte à effectuer ses tâches. « À défaut, l’établissement doit offrir la formation nécessaire à cette personne salariée. Une vérification du permis d’adhésion à l’ordre professionnel, le cas échéant, est recommandée », indique le décret du ministère de la Santé et des Services sociaux obtenu par La Presse.