Les autorités sanitaires américaines, qui avaient récemment recommandé aux consommateurs de ne plus manger jusqu'à nouvel ordre de laitue romaine en raison d'une épidémie, ont assuré lundi que seules des laitues issues de Californie étaient concernées.

Particuliers, restaurateurs et magasins avaient été appelés le 20 novembre à jeter toute laitue romaine, la verdure étant suspectée de provoquer une nouvelle épidémie d'infections par la bactérie E. coli.

Après avoir poursuivi son enquête, l'agence en charge de la sécurité alimentaire aux États-Unis, la FDA, a déterminé que les laitues mises en cause provenaient probablement de zones en Californie où elles sont cultivées pendant l'été.

Pour s'assurer que les laitues qui arriveront par la suite sur le marché ne sont pas liées à cette épidémie, la profession s'est mise d'accord pour indiquer sur les étiquettes l'origine du produit ainsi que la date de sa récolte.

L'étiquette pourra aussi préciser si la laitue a été cultivée sous serre ou en culture hydroponique, deux méthodes qui semblent avoir été épargnées par l'épidémie.

«Si ces informations ne sont pas disponibles, il ne faut pas manger ou utiliser le produit», exhorte la FDA dans un communiqué.

Avoir ces renseignements «peut permettre d'améliorer la capacité de la FDA à apporter des informations plus ciblées aux consommateurs en cas de futures épidémies», souligne par ailleurs l'agence.  

Au 26 novembre, selon l'Agence fédérale, 43 personnes dans douze États américains et 22 personnes au Canada ont été affectées par cette épidémie de E. coli.