Les autorités sanitaires assurent qu'il n'existe actuellement aucun risque de transmission du Zika liée à la découverte à Windsor, en Ontario, de larves de moustiques d'une espèce ayant déjà transmis le virus à l'humain.

Les autorités avaient redoublé leurs efforts de surveillance après avoir découvert quatre moustiques Aedes albopictus, une espèce capable de transmettre le virus, le mois dernier.

Des agents avaient prélevé les larves, et trois d'entre elles se sont transformées en moustiques Aedes aegypti, l'espèce responsable de la majorité des cas humains du virus dans les Caraïbes, en Amérique du Sud et en Floride.

Tous les moustiques ont été testés pour le Zika et les résultats ont été négatifs.

Le médecin hygiéniste local, le Dr Gary Kirk, croit qu'il s'agit d'une première apparition au Canada de ce type de moustique. Il affirme qu'on ne peut pas manifestement établir comment les larves sont arrivées, mais des oeufs pourraient avoir été transportés dans des conteneurs venant des États-Unis.

Selon le Dr Kirk, l'Aeges aegypti ne survivra pas à l'hiver, mais les autorités garderont l'oeil ouvert l'an prochain pour vérifier si d'autres spécimens entrent au pays.

«Si l'on s'appuie sur tout ce que nous savons sur ce moustique, l'absence du virus Zika dans les moustiques testés et dans notre communauté, nous concluons qu'il n'y a pas eu et qu'il n'y a pas actuellement de risques de transmission du virus Zika par moustique à l'échelle locale, dans le comté de Windsor-Essex», a-t-il assuré.

Les autorités précisent que le plus grand risque de contracter le virus du Zika survient quand on voyage dans des régions à risque.

On a enregistré un cas de virus Zika dans Windsor-Essex, mais les autorités affirment que la personne a contracté le virus en voyage.