Des chercheurs de la Colombie-Britannique disent avoir découvert que les femmes sont beaucoup plus à risque d'obtenir des soins et un traitement de moindre qualité après avoir été déclarées séropositives.

Les conclusions de deux études sur le VIH-sida menées par le B.C Centre for Excellence suggèrent que ces barrières entre les deux niveaux de traitement et de soins provoquent des taux de décès et de transmission du virus plus élevés chez les femmes.

La Dre Angela Kaida, l'auteure des deux études, affirme qu'il faut urgemment augmenter les soins centrés sur les femmes, qui reconnaissent ce problème et s'y attaquent.

Les chercheurs ont découvert que près de la moitié des femmes atteintes du VIH-sida n'avaient pas été testées pour déterminer si elles possédaient une résistance aux médicaments utilisés pour lutter contre la maladie.

Dix-sept pour cent des femmes ont quant à elles reçu des cocktails de médicaments antirétroviraux qui n'étaient pas recommandés pour leurs cas particuliers.

Les études démontrent que les populations plus difficiles à contacter, comme les femmes qui gagnent moins de 15 000 $ ou qui consomment de la drogue, étaient 25 % plus à risque que les hommes de ne pas recevoir l'aide dont elles ont besoin.

Ces recherches ont été réalisées pendant 10 ans à partir de l'an 2000, et ont permis d'examiner des femmes provenant de divers paysages géographiques et économiques.