Les médecins résidents du Québec pourraient déclencher une grève générale illimitée le 17 septembre si les pourparlers avec le gouvernement ne débouchent pas d'ici là.

Sans contrat de travail depuis près d'un an et demi, les résidents souhaitent que Québec rattrape l'écart salarial qui les sépare des autres provinces. Les primes à l'enseignement et les horaires de travail sont également des points en litige.

Selon le président de la Fédération des médecins résidents du Québec, le Dr Charles Dussault, plutôt que de négocier, le gouvernement cherche à fixer des conditions de travail.

Il estime que les résidents n'ont pas d'autre choix que d'établir un rapport de force pour faire entendre leurs arguments. Depuis le mois de juillet, ils ont entre autres cessé l'enseignement auprès des étudiants en médecine.

Advenant une grève, les résidents couvriront 90 pour cent des soins dans l'ensemble des services sauf aux soins intensifs et aux urgences, où ils devront fournir 100 pour cent des services.

Selon le Dr Dussault, un arrêt de travail de 10 pour cent des quelque 3000 médecins résidents de la province est suffisant pour mettre de la pression dans le système des soins de la santé «où l'élastique est déjà tendu».