La police examine l'hypothèse que des opposants au développement pétrolier dans l'Ouest canadien aient perpétré l'attentat commis samedi dernier sur un pipeline détenu par EnCana (TSX:ECA).

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) rapporte qu'une lettre de menaces a été transmise à des médias d'information la veille de l'attentat. On pouvait y lire que les activités pétrolières devaient être interrompues avant samedi.La bombe a sauté à environ 50 kilomètres à l'est de Dawson Creek, à côté d'un pipeline détenu par EnCana. Cet endroit est situé en Colombie-Britannique, tout près de la frontière avec l'Alberta.

L'explosion a creusé un cratère à côté du pipeline, dont le transport d'hydrocarbures a été temporairement interrompu. Toutefois, on n'a déploré aucune rupture à la structure, ni de déversement.

Cet attentat rappelle les quelque 150 attentats qui ont été commis entre 1996 et 1998 contre des installations pétrolières du nord de l'Alberta. Cette série noire avait mené à l'arrestation et à la condamnation d'un militant anti-pétrolier, Wiebo Ludwig.