(Ottawa) Le passage à un Parlement hybride pourrait permettre d’économiser jusqu’à 6,2 millions par an, selon une nouvelle estimation du directeur parlementaire du budget.

Le système — qui fait en sorte que certains députés et sénateurs participent en personne alors que la plupart des autres sont connectés à distance — est en place depuis avril en raison de la pandémie de COVID-19.

Bien que certaines nuances dans la participation des députés et des sénateurs aient changé depuis le lancement de ce système, le rapport du directeur parlementaire du budget indique que la réduction des déplacements est le principal facteur expliquant les économies réalisées.

Le rapport note qu’une diminution des déplacements a également pour effet de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’environ 2972 tonnes d’équivalent de CO2.

L’organe de surveillance du budget affirme que les économies ont compensé les coûts accrus liés à l’exploitation du modèle hybride, qui incluent la technologie requise et une augmentation importante des services d’interprètes.

L’offre de ces services a été un point sensible ces dernières semaines, car certains partis affirment que les ressources n’ont pas été suffisantes pour garantir qu’un nombre adéquat d’interprètes sont disponibles et peuvent travailler en toute sécurité.