Québec vient de lancer sa nouvelle plateforme de recrutement d’immigrants, à travers laquelle les employeurs de la province auront davantage d’influence sur la sélection des futurs Québécois.

Arrima - c’est son nom - fait les manchettes depuis plusieurs mois parce que son arrivée a poussé le gouvernement à écarter des milliers de demandes en attente depuis plusieurs années, afin de repartir à zéro. Cette décision est contestée devant la justice.

« Aujourd’hui, c’est un nouveau départ pour le système d’immigration du Québec », a affirmé le ministre Simon Jolin-Barrette, en conférence de presse au centre-ville de Montréal.

Le ministre a affirmé que le nouveau système permet aux employeurs de choisir des candidats étrangers parmi un « bassin » d’individus qui ont exprimé leur intérêt pour venir s’installer au Québec. Il vise des délais de traitement de six mois, plutôt que l’actuel délai de 36 mois.  

« Nous croyons que l’immigration est une richesse. Nous croyons que l’immigration est un outil pour s’attaquer à la pénurie de main-d’œuvre », a ajouté M. Jolin-Barrette. « C’est une approche qui est humaine, qui est plus respectueuse pour les personnes qui font le choix du Québec. »

Les quelque 3700 immigrants dont les dossiers ont été écartés alors qu’ils sont déjà au Québec seront priorisés dans le nouveau système.