(Ottawa) La mort d’une septième personne « liée au Canada » en Israël a été annoncée par le gouvernement canadien, jeudi.

L’identité de cette septième personne n’a pas été confirmée par Affaires mondiales Canada.

Les lieux et les circonstances du décès n’ont pas non plus été précisés.

Le gouvernement canadien « apporte son soutien à sept familles canadiennes suite à des décès dans les hostilités actuelles », s’est contenté d’annoncer Affaires mondiales dans un communiqué.

Plusieurs heures plus tard, le ministère a apporté des « précisions » à sa déclaration : il s’agit d’un « septième décès lié au Canada en Israël ».

On parle de « six citoyens canadiens et d’une personne ayant des liens étroits avec le Canada », a-t-on noté.

Deux Canadiens sont par ailleurs toujours portés disparus, toujours selon Affaires mondiales Canada, dans une mise à jour du mercredi 25 octobre qui a été transmise le jeudi 26 octobre.

Il y a actuellement plus de 5765 Canadiens inscrits à la liste des Canadiens à l’étranger en Israël, 451 Canadiens inscrits en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, et 17 135 au Liban.

Pour ce qui est d’Israël, l’opération d’évacuation des Canadiens a pris fin lundi.

Au total, plus de 1600 citoyens, résidents permanents et membres de leur famille seront montés à bord des 19 vols opérés par les Forces armées canadiennes entre Tel-Aviv et Athènes.

Le sort des centaines de Canadiens coincés dans la bande de Gaza demeure incertain, malgré le fait que des convois humanitaires ont pu franchir la frontière entre l’Égypte et l’enclave, au poste de Rafah.

Ottawa plaide en faveur de « pauses humanitaires » afin de libérer les otages et les civils qui sont coincés à Gaza.

Le premier ministre Justin Trudeau a tenu à établir une distinction entre une « trêve » et une « pause » humanitaire.

C’est, d’une part, pour s’aligner avec des alliés comme les États-Unis, et d’autre part, pour signaler que l’État hébreu a le droit de se défendre.

« Des pauses humanitaires, c’est vraiment à trois buts. D’abord, de permettre à de l’aide humanitaire de se rendre pour les gens de Gaza », a exposé le premier ministre, mercredi.

Ensuite, on veut « permettre de sortir les otages », et « sortir des civils, particulièrement les Canadiens et d’autres citoyens », a-t-il enchaîné.

« Mais on reconnaît qu’Israël a le droit de se défendre, doit le faire [dans le respect du] droit humanitaire, le droit international, et on continue de veiller là-dessus », a-t-il conclu.