(Ottawa) Des réfugiés et des sans-papiers qui œuvrent dans le secteur de la santé — comme les « anges gardiens » des CHSLD — veulent pouvoir bénéficier d’un programme fédéral qui leur accorderait la résidence permanente au Canada.

Le programme « Voie d’accès de la résidence temporaire à la résidence permanente », annoncé en avril dernier, vise à garder au pays des travailleurs essentiels qualifiés, en mettant l’accent sur le personnel des hôpitaux et des établissements de soins de longue durée.

Bien que le gouvernement fédéral ait déjà reçu le nombre maximal de demandes de diplômés universitaires récents et d’autres « travailleurs essentiels », peu de demandes ont été déposées dans le volet des soins de santé.

L’Alliance des travailleurs migrants pour le changement explique que les réfugiés et les sans-papiers ne peuvent pas postuler et que de nombreuses catégories d’emplois dans la santé sont exclues du programme fédéral.

Ottawa n’acceptera plus les candidatures le 5 novembre prochain et jusqu’à présent, près de 15 000 places dans le volet des soins de santé sont toujours vacantes. On avait reçu mercredi environ 5420 demandes, alors qu’Ottawa pourrait en accepter 20 000.

Le Québec exerce un contrôle important sur ses critères d’immigration, notamment les exigences linguistiques : c’est lui qui sélectionne les candidats admissibles au programme fédéral qui souhaitent résider au Québec.

Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires, mercredi.