(Kumasi) Deux jeunes canadiennes ont été enlevées par des hommes armés dans la deuxième ville du Ghana, rapportent les autorités de ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Selon un communiqué de la police ghanéenne publié sur Twitter, les deux femmes sont âgées de 19 et 20 ans.

D’après la BBC, elles auraient été enlevées mardi soir à l’extérieur de leur appartement à Kumasi, où elles auraient été forcées de monter dans une voiture.

On ignore si une rançon a été réclamée en échange de leur libération.

La police a précisé que les deux femmes étaient des volontaires de Youth Challenge International, une organisation de développement international dont le siège se trouve à Toronto.

Un porte-parole d’Affaires mondiales Canada, Guillaume Bérubé, a déclaré à La Presse canadienne que des représentants du gouvernement canadien sont en contact avec les proches des deux jeunes femmes et leur fournissent de l’assistance.

Il a précisé qu’aucune autre information ne serait rendue publique « pour ne pas compromettre les efforts en cours ou mettre en péril la sécurité » des Canadiennes.

La police a demandé l’aide de toute personne ayant des informations sur cette affaire afin de faire progresser l’enquête.

Bien que les enlèvements restent extrêmement rares au Ghana, c’est la deuxième fois en quelques semaines que des étrangers sont enlevés à Kumasi. En avril, un ressortissant indien avait été kidnappé à la pointe d’une arme à feu et ses ravisseurs avaient réclamé une rançon pour le libérer. L’otage a finalement été secouru lors d’une opération de la police.

Les observateurs croient que ces incidents relèvent probablement plus de gangs criminels cherchant à obtenir des rançons que de groupes extrémistes ayant des revendications politiques.

Le président du Ghana a promis de sévir face à ceux qui commettent de tels crimes.