Antoine Absi, arrêté le 20 octobre dernier pour huit chefs d’accusation à l’endroit de mineurs, pourrait avoir fait d’autres victimes, selon le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Le cyberprédateur aurait même tenté de rencontrer ses victimes.

Le SPVM est à la recherche de potentielles victimes d’Antoine Absi, arrêté le 20 octobre dernier, deux jours après le mandat d’arrestation.

L’homme de 21 ans fait face à huit chefs d’accusation, notamment pour « leurre, production de pornographie et incitation à des contacts sexuels à l’endroit de jeunes garçons âgés de 12 à 16 ans », a écrit le SPVM dans un communiqué.

Le cyberprédateur avait déjà été appréhendé en juillet dernier pour possession de pornographie juvénile.

Il aurait utilisé des applications mobiles et des réseaux sociaux pour contacter ses victimes, sous les pseudonymes « A_A2022868 » et « Allya_xox ». Il les aurait d’abord abordés en « prétendant être une jeune fille », a écrit la Police de Montréal. Le jeune adulte aurait ensuite insisté auprès de ses cibles pour qu’elles lui envoient des photos et des vidéos « explicites ».

Antoine Absi aurait même demandé aux jeunes garçons de « commettre des gestes à caractère sexuel ». Il se serait même déplacé pour aller à la rencontre de ses potentielles victimes.

Les enquêteurs de l’unité Exploitation sexuelle ont des raisons de croire que le Montréalais aurait pu faire d’autres victimes au Québec. Les autorités demandent ainsi à toute personne qui aurait été victime ou témoin des actes criminels du cyberprédateur de se manifester aux policiers.

Le SPVM souligne qu’il est possible de partager de l’information de façon anonyme et confidentielle via Info-Crime Montréal.