Charles-Olivier Boucher-Savard, blessé par balles mercredi soir dans l’arrondissement de Ville-Marie, a succombé à ses blessures. L’homme de 33 ans avait des antécédents en matière de trafic de stupéfiants et avait été décrit comme une relation des Hells Angels dans le passé.

Selon nos sources policières, le défunt était connu comme trafiquant de stupéfiants et avait déjà été lié aux Hells Angels dans le cadre d’enquêtes policières. Il avait d’ailleurs été accusé en 2019 d’une violente agression contre la famille d’un influent membre de la mafia à Hamilton, en Ontario.

Avec trois autres Québécois, il avait attaqué deux proches du mafioso Cece Luppino en avril 2018.

Charles-Olivier Boucher-Savard avait reçu une peine de quatre ans de prison.

En 2014, il avait été arrêté avec des individus considérés par la police comme des hommes de main des Hells Angels québécois et reconnu coupable de trafic de stupéfiants.

La police s’est rendue à l’angle de l’avenue des Érables et de la rue Sherbrooke mercredi vers 21 h 50. Sur place, ils ont trouvé la victime. Le trentenaire gisait au sol, atteint de plusieurs projectiles au haut du corps.

Des témoins ont été rencontrés par le Service de police de la Ville de Montréal.

Des enquêteurs et une escouade canine ont été dépêchés sur les lieux.

Il n’y a pas de suspect dans cette affaire jusqu’à présent.

Par contre, deux personnes ont été arrêtées pour possession d’armes au cours de l’opération policière. Leur lien avec cette affaire demeure nébuleux. L’un d’entre eux est connu des services de police.

L’agente Véronique Comtois ne savait pas si ces deux individus étaient liés à la victime ou au tireur. Elle n’a pas non plus indiqué si l’évènement était lié au crime organisé. « Il y a encore beaucoup d’informations à aller chercher dans ce dossier, qui est toujours sous enquête. »

La victime avait d’abord été hospitalisée et se trouvait dans un état critique. C’est jeudi matin que les autorités policières ont confirmé sa mort. Il s’agit du 35meurtre commis à Montréal cette année.

Avec la collaboration de Daniel Renaud, La Presse