Le centre commercial des Galeries d’Anjou a été évacué vendredi soir, alors que des « gaz irritants » ont été dispersés à l’intérieur de l’établissement dans la foulée d’un conflit qui a visiblement mal tourné entre deux bandes distinctes.

« Toutes les personnes sur place ont été évacuées. Il n’y a aucune personne blessée à signaler pour le moment », a confirmé un porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Raphaël Bergeron, en précisant qu’une personne avait néanmoins été transportée dans un centre hospitalier. Plusieurs autres ont aussi été « incommodés » par la présence du gaz, mais s’en sont sortis indemnes.

Selon les informations du corps policier, l’événement est survenu peu avant 19 h. Une altercation a d’abord éclaté à l’intérieur de l’établissement entre deux groupes de jeunes hommes dans la vingtaine, au niveau des sorties 4 et 5.

Lors de l’incident, des gaz irritants non identifiés ont été utilisés par « l’un ou par les deux groupes », affirment les autorités. Cela survient alors que le « Black Friday » bat son plein partout au Québec et au pays, plusieurs boutiques offrant des rabais alléchants aux consommateurs le temps d’une journée.

On a dû procéder à une évacuation complète. Le gaz causait des inconforts pour les clients, puisqu’il avait été déployé à l’intérieur même du centre commercial.

Raphaël Bergeron, porte-parole du SPVM

En début de soirée, vendredi, la police de Montréal n’avait procédé à aucune arrestation dans cette affaire ni identifié de suspects. Des enquêteurs de la région Est du SPVM visionneront les bandes vidéo des caméras de surveillance afin de mieux comprendre les circonstances exactes de cet événement, et d’identifier le type de gaz en cause. Employés et témoins devraient également être rencontrés.

Plusieurs policiers ont été envoyés sur les lieux pour sécuriser la scène. Le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) a aussi été appelé en renfort. Au minimum, le centre commercial demeurera fermé pour le restant de la soirée, le temps d'investiguer. Des objets pourraient notamment être saisis pour identifier les suspects dans cette affaire.