L’opposition officielle à l’hôtel de ville de Montréal demande à l’administration Plante de presser le pas en matière d’habitation et d’utiliser de nouveaux pouvoirs accordés par Québec pour accélérer la construction.

Ensemble Montréal voudrait que la Ville et ses arrondissements puissent raccourcir le processus d’approbation de certains projets immobiliers, en écartant l’avis du comité d’urbanisme ou la possibilité pour les voisins de déclencher un référendum. Ces pouvoirs ont été accordés dans la loi 31, adoptée le mois dernier.

« La crise du logement est une situation exceptionnelle qui impose des mesures exceptionnelles », a fait valoir l’élu d’opposition Julien Hénault-Ratelle. « J’appelle l’administration Plante à être pionnière par les municipalités et à saisir cette opportunité d’accélérer les mises en chantier plutôt que de rester passive. »

M. Hénault-Ratelle a aussi souligné le retard important pris dans le développement résidentiel sur des terrains qui appartiennent directement à la Ville de Montréal, comme l’ancien hippodrome et l’îlot Voyageur.

L’administration Plante doit annoncer jeudi après-midi des modifications à son règlement pour une métropole mixte (surnommé le 20-20-20), qui impose des quotas de logements sociaux, abordables et familiaux dans toute nouvelle grande construction.