La journée de vendredi marque la fête nationale, mais aussi le début de la gratuité d’accès dans sept stations de métro, au centre-ville et près du Vieux-Montréal, la fin de semaine et les jours fériés. Les premiers usagers ont d’ailleurs pu bénéficier de cette nouvelle mesure dès la levée du jour.

Avec ce projet pilote, qui sera en vigueur jusqu’au début septembre, la Ville espère attirer encore plus de visiteurs de Montréal, du Québec et du monde. « La meilleure façon de se déplacer au centre-ville, c’est en transport collectif », a indiqué vendredi la mairesse de Montréal, Valérie Plante, sur son compte Twitter.

De vendredi à dimanche, les quais des stations Saint-Laurent, Place-des-Arts, McGill, Peel, Champ-de-Mars, Place-d’Armes et Berri-UQAM seront ainsi ouverts à tous, sans billet. Le même principe se répétera tout au long des week-ends de l’été, jusqu’au 5 septembre prochain.

En dehors de ces sept stations, il faudra toutefois se procurer un titre de transport à l’entrée, comme en temps normal. Le réseau des bus demeure lui aussi payant.

Pour arriver à proposer cette mesure, la Ville a indiqué avoir mis fin à la gratuité du stationnement sur rue au centre-ville les week-ends, en disant opter pour des mesures qui sont plus « en cohérence avec ses valeurs environnementales, et qui permettront de favoriser la mobilité et d’encourager le retour en grand nombre des usagers dans le métro ».

Notons que la Société de transport de Montréal (STM) et l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) ont aussi collaboré au projet, qui avait été annoncé en grande pompe la semaine dernière.

Montréal et l’arrondissement de Ville-Marie ont aussi annoncé que l’Escouade mobilité procéderait à un grand blitz de chantiers au centre-ville pour retirer des voies de circulation les cônes orange, les panneaux et les clôtures excédentaires. Une attention particulière sera accordée aux rues du centre-ville, assure-t-on, afin d’améliorer la fluidité autour des chantiers avec l’arrivée des touristes dans la métropole.

Avec Isabelle Ducas, La Presse