![](https://mobile-img.lpcdn.ca/v2/924x/7d646911bb0236fd8d4de703a4b7880c.jpg)
PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE
Diane Martin-Graser et Yan Niesing, employés de l’Union française de Montréal, regardaient avec anticipation les résultats à l’écran, quelques minutes avant le dévoilement final. Pour Mme Martin-Graser, responsable des communications à l’Union et organisatrice du rassemblement, « il est important pour les Français [au Québec] de partager un moment comme ça ».
![](https://mobile-img.lpcdn.ca/v2/924x/25c0ee0c17d7301fabe743bd8a67fbbd.jpg)
PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE
Vivant au Québec depuis 33 ans, Blaise Descours ne cachait pas sa joie après l’annonce des résultats : « Je crois que j’ai gagné aujourd’hui », a-t-il lancé à La Presse. Même s’il dit voter à droite au Québec, le septuagénaire n’a pas mâché ses mots à l’égard de la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, affirmant qu’il ne voulait pas la voir au pouvoir.
![](https://mobile-img.lpcdn.ca/v2/924x/997f261ac3493964a17e1f44fded5359.jpg)
PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE
Aux premières loges, Pierre Louis et Mégane Royaney ont tenu à participer au dévoilement final entourés de compatriotes. « On est soulagés, tous, a affirmé Pierre Louis, 24 ans, au sujet de la victoire d’Emmanuel Macron. C’est ce que les sondages prédisaient, mais on avait peur d’une [mauvaise] surprise. » À ses côtés, Mégane Royaney, 30 ans, a renchéri : « Être contents, c’est un grand mot. Mais disons qu’on a sauvé les meubles ! »
![](https://mobile-img.lpcdn.ca/v2/924x/48d37fa8234e3551b8cc0db36a87ee49.jpg)
PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE
Près de 14 millions d’électeurs ont préféré s’abstenir de voter au second tour, soit 28,2 % d’entre eux, selon le journal Le Figaro. Jérôme Debernardi, qui vit à Montréal depuis 20 ans, partage le désenchantement de ses compatriotes à l’égard du monde politique. « Je n’ai plus aucune conviction pour le système dans lequel on vit », a-t-il confié. L’homme de 44 ans se dit pour le « vote blanc », où l’électeur ne remplit aucune case pour signifier son opposition aux choix offerts.
![](https://mobile-img.lpcdn.ca/v2/924x/442d1044b9463469b6984ddeeb8495e3.jpg)
PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE
Florence Roger, candidate aux législatives en Amérique du Nord pour La France insoumise – le parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon –, se trouvait à Montréal pour l’occasion. « C’est très bien que l’extrême droite ne soit pas passée, a-t-elle affirmé après l’annonce des résultats. On est contents qu’il y ait eu un barrage. » Selon elle, les Français ont désormais de nouveaux choix avec les élections législatives (qui permettent d’élire les députés de l’Assemblée nationale). De gauche à droite : Yves Hupe, Florence Roger et Thibault Froehlich.
![](https://mobile-img.lpcdn.ca/v2/924x/97e5551446393d99a84d057784ccfcc3.jpg)
PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE
Si le discours de Marine Le Pen a été accueilli avec froideur par la petite foule rassemblée à l’Union française, celui de Jean-Luc Mélenchon a été chaudement applaudi. N’en demeure pas moins que l’intérêt pour cette course électorale a été limité cette fois-ci : des bars montréalais populaires auprès de la clientèle française, comme L’Barouf et Monsieur Ricard, ont même décidé de ne pas participer à la soirée politique, préférant présenter un match de soccer.