Valérie Plante a dit appuyer la volonté de son chef de police, Sylvain Caron, de transformer le SPVM, cinq jours après qu’il a évoqué la réduction du nombre de postes de quartier à Montréal

La mairesse de Montréal s’est réjouie de la tenue d’une réflexion sur l’avenir du corps policier, mais a averti que toute proposition ferait l’objet d’études et de consultations avant d’être implantée.

« Ce que je trouve intéressant, c’est que le chef de police amène des propositions, des solutions pour […] être plus efficace, […] être toujours plus performant, a-t-elle dit. Comment on s’assure que partout à travers l’île on se sente en sécurité ? Moi, honnêtement, c’est ce qui m’interpelle. »

Jeudi dernier, le chef du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a jeté un pavé dans la mare en évoquant sa volonté de changer le modèle de fonctionnement de l’organisation, 25 ans après l’instauration du concept de police de quartier. Les 30 postes de police locaux coûtent trop cher en argent et en personnel, a dit M. Caron, qui voudrait en réduire le nombre. Montréal en comptait 49 en 1997.

Le chef de police de Montréal n’a pas voulu dire quelle proportion des postes de quartier il souhaitait fermer.

Mardi, la mairesse Plante n’a pas non plus voulu s’avancer dans cette voie.

« Bien sûr, peu importe ce qui va être proposé, ça va être matière à réévaluation, à consultations. Je vois ça d’un bon œil qu’on réfléchisse au SPVM », a dit Valérie Plante.

Des quartiers aux prises avec une flambée de violence armée pourraient-ils perdre leur poste de police ? « Il est vraiment trop tôt », a indiqué la mairesse Plante. « Ce n’est pas le genre de décisions que l’on prend sur le bord d’une table, vous le comprendrez. Une fois que M. Caron va nous présenter différents éléments, là il va y avoir matière à consultation et à réflexion. »