La mairesse de Montréal Valérie Plante s’est dite « surprise » par l’utilisation d’un hélicoptère à basse altitude pour patrouiller les parcs de Montréal, tard vendredi soir dernier, mais a ajouté qu’elle respectait la décision de l’utiliser.

De nombreux résidants des quartiers centraux de Montréal se sont plaints du bruit intense généré par l’aéronef - emprunté par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) - après 23 h.

Mardi avant-midi, en marge d’une conférence de presse, Valérie Plante a indiqué qu’elle n’avait pas été informée qu’un hélicoptère serait utilisé par la police.

« J’ai été moi-même surprise, a dit Mme Plante. La discussion qu’on a eu par la suite [avec le SPVM], c’est qu’une fois n’est pas coutume. […] Ça ne sera pas une habitude. »

La mairesse a ajouté que c’était toutefois au SPVM d’élaborer ses stratégies d’intervention.

Les autorités déplorent des débordements dans certains quartiers et parcs de Montréal depuis le début du déconfinement.

« Les policiers étaient très présents sur le terrain, a dit la mairesse Plante. Idéalement, [il faut que ce soit] une présence qui est réconfortante, qui est efficace. Mais en même temps, je laisse le SPVM choisir le mode d’intervention selon leur évaluation. »

L’hélicoptère a notamment survolé l’ouest du Plateau-Mont-Royal et son parc Jeanne-Mance pendant une trentaine de minutes avant de se diriger vers le parc La Fontaine.

Vendredi soir et la fin de semaine dernière, le SPVM a fait valoir que l’hélicoptère constituait « un outil qui facilite le travail si on a besoin de vérifier certains éléments à la grandeur du territoire, notamment dans les parcs ».