L'opposition officielle à l'hôtel de ville de Laval lance ses premières flèches à ses nouveaux adversaires, soit les cinq élus dissidents de l'équipe du maire Marc Demers qui sont passés dans le camp d'Action Laval.

Le chef de Parti Laval, Michel Trottier, relève que le conseiller municipal David De Cotis a plagié à deux reprises des publications faites par son parti sur les réseaux sociaux au cours des derniers mois. L'une concernait l'annulation du micropuçage des animaux domestiques et l'autre, le projet de complexe aquatique. « Je ne sais pas si c'est par manque d'idée ou encore de vision », se désole M. Trottier.

De plus, M. De Cotis a voté en faveur de l'indemnisation de départ et d'une bonification du régime de retraite, accordées au chef de cabinet à la mairie, Gilbert Gardner, dénonce M. Trottier. La situation de M. Gardner soulève de nombreuses critiques depuis les révélations de La Presse, en novembre dernier.

Les commentaires du chef de l'opposition officielle surviennent alors que M. De Cotis et ses collègues Michel Poissant, Isabella Tassoni, Paolo Galati et Daniel Hubert ont annoncé officiellement cette semaine qu'ils se joignent au parti Action Laval. Ils avaient déjà pris leurs distances du Mouvement Lavallois en juin dernier.

Avant de changer de camp, les dissidents ont d'abord négocié avec Parti Laval, mais sans succès. Michel Trottier estime qu'une alliance était impossible. « Les conditions qu'ils exigeaient étaient inacceptables. Ils étaient à la recherche d'une bannière et voulaient faire place nette. On est très contents d'avoir maintenu nos valeurs », affirme le chef de l'opposition officielle qui souligne que les dissidents misent d'abord et avant sur la confrontation.  

Lors de l'assemblée du conseil municipal de mardi soir, chaque membre du caucus d'Action Laval a présenté ses nouvelles responsabilités. Michel Poissant agira comme porte-parole de l'équipe.