L'Ombudsman de Montréal demande aux pompiers montréalais de soigner leur orthographe. Un citoyen a porté plainte après avoir reçu d'un agent de prévention un courriel truffé de fautes, au point où le message était incompréhensible.

Au-delà de la qualité du français, les lacunes de la missive étaient nombreuses : pas de numéro de dossier, pas d'adresse du bâtiment visé, pas de signature en fin de courriel. Les problèmes de la lettre ont été jugés suffisamment sérieux pour que l'Ombudsman ouvre une enquête.

Le Service de sécurité incendie de Montréal a reconnu n'avoir aucune directive sur ses communications et décidé d'apporter des correctifs.

Principale mesure : le SIM a installé un logiciel pour corriger les erreurs grammaticales sur les ordinateurs des employés susceptibles d'écrire aux citoyens. Une directive a été transmise aux employés du service afin d'établir certaines normes dans les communications aux citoyens. Une lettre type leur a également été transmise pour servir de base à tout envoi.

Le SIM a aussi décidé de créer un guichet de service pour traiter les plaintes, dénonciations et autres demandes.